Adénosine-diphosphate
- Nom masculin singulier
Définition
- en biochimie, nucléotide contenant deux acides phosphoriques
"adénosine-diphosphate" dans l'encyclopédie
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BIOSYNTHÈSE DE L'ATP
- Écrit par Paul MAZLIAK
- 1 312 mots
Jusqu'alors, on considérait que l'oxydation des substrats respiratoires dans les mitochondries était couplée avec la synthèse endergonique (consommatrice d'énergie) d'ATP (adénosine triphosphate) par phosphorylation de l'ADP : ADP (adénosine diphosphate) + phosphate + énergie → ATP. Des « enzymes de couplage » devaient récupérer l'énergie potentielle chimique des substrats consommés.
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THROMBOPATHIES
- Écrit par Laurent DEGOS
- 1 617 mots
Leur détection repose sur le contraste entre un nombre de plaquettes normal et des anomalies de la fonction plaquettaire étudiée par divers tests : temps de saignement, rétraction du caillot, adhésion, agrégation avec divers inducteurs, libération d'adénosine diphosphate (ADP). Les thrombopathies se traduisent cliniquement par des purpuras (purpura par thrombopathie) et par des hémorragies.
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SANG Coagulation
- Écrit par Jacques CAEN, Gérard TOBELEM et Encyclopædia Universalis
- 10 763 mots
- 2 médias
Les granules denses contiennent de la sérotonine, de l'adénosine diphosphate (ADP) et triphosphate (ATP), du calcium. Les granules α contiennent du facteur antihéparine (encore appelé facteur IV), mais aussi du fibrinogène, du facteur Willebrand – autrement dit des facteurs favorisant dans l'hémostase – et aussi un facteur de croissance des cellules musculaires lisses qui a une activité réparatrice.
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MITCHELL PETER DENNIS (1920-1992)
- Écrit par Paul MAZLIAK
- 4 362 mots
Mitchell fonde sa théorie sur quatre postulats : – l'ATP-synthétase phosphorylant l'adénosine diphosphate (ADP) est une ATP-hydrolase membranaire, fonctionnant de manière réversible et puisant son énergie dans des flux de protons ; – les transferts d'électrons de la chaîne respiratoire forment des « boucles d'oxydo-réduction » libérant des protons d'un seul côté de la membrane interne des mitochondries ; – ces flux de protons peuvent engendrer des « transferts actifs » d'ions à travers la membrane ; – les flux de protons créent aussi, de part et d'autre de la membrane interne des mitochondries, des différences de potentiel suffisantes pour assurer les synthèses d'ATP par les ATP-synthétases.
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CHIMIOSYNTHÈSES
- Écrit par Alexis MOYSE
- 14 256 mots
- 3 médias
Cette dernière régénération se fait par une réaction de phosphorylation : adénosine diphosphate + phosphate inorganique (minéral) → ATP. Réductions des transporteurs et phosphorylation, réactions endergoniques, exigeantes en énergie, sont couplées aux oxydations exergoniques, libératrices d'énergie, affectant les substances minérales citées dans le paragraphe précédent.