Adénovirus
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en biochimie, virus pathogène porteur d'une molécule d'ADN comme patrimoine génétique, par opposition au ribovirus porteur d'une molécule d'ARN
"adénovirus" dans l'encyclopédie
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ADÉNOVIRUS
- Écrit par François DENIS
- 13 183 mots
- 1 média
Cependant, un accident mortel avec défaillance multiviscérale a remis en cause l'utilisation des adénovirus comme vecteurs d'expression chez l'homme. Outre la toxicité directe des vecteurs adénoviraux, il faut prévenir les risques de recombinaison avec des séquences virales endogènes ou de complémentation in vivo par un adénovirus sauvage... De plus, un autre obstacle tient à l'existence d'anticorps de groupe anti-adénovirus qui risquent de réduire l'efficacité du traitement de thérapie génique utilisant ce vecteur ; aussi a-t-on développé récemment des recombinants avec des adénovirus non plus humains, mais animaux.
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ROBERTS RICHARD (1943- )
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 746 mots
En 1977, avec une équipe comprenant Thomas Broker, Louise Chow et Richard Gelinas, Richard Roberts démontre que les gènes de l'adénovirus – l'un des virus responsables du rhume – sont discontinus : les segments d'ADN qui codent les protéines sont interrompus par de longues séquences d'ADN ne contenant aucune information génétique. Les segments codant sont appelés exons et les segments non codant introns.
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SHARP PHILLIP (1944- )
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 863 mots
En 1977, Phillip Sharp et son équipe découvrent que l'ARN messager (ARNm) d'un adénovirus correspond à quatre segments séparés et discontinus d'ADN. Ils constatent que les segments d'ADN qui codent les protéines, nommés exons, sont séparés par de longues séquences d'ADN, aujourd'hui appelés introns, ne contenant aucune information génétique. Une autre équipe travaillant indépendamment sous la direction de Richard Roberts parvient simultanément aux mêmes constatations.
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ÉRUPTIVES MALADIES
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 3 265 mots
Beaucoup d'autres virus (virus ECHO, coxsackie, adénovirus, virus d'Epstein-Barr) déterminent aussi des syndromes morbilliformes ; mais ils touchent davantage des patients adultes que des enfants. Si l'on excepte les roséoles (syphylitique ou lépreuse), qui ne correspondent pas à des syndromes éruptifs, il faut encore citer deux autres maladies : typhoïde et scarlatine.
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VIROLOGIE
- Écrit par Sophie ALAIN, Michel BARME, François DENIS et Léon HIRTH
- 57 511 mots
- 8 médias
Les parvovirus associés aux adénovirus sont défectifs pour une ou plusieurs fonctions et ne peuvent se multiplier, chez l'homme par exemple, qu'en présence d'un adénovirus. La structure de l'ADN est assez complexe dans la mesure où des séquences complémentaires terminales des deux brins existent, ces séquences répétitives contribuant à donner naissance à des molécules en forme de Y au cours de la réplication.