Adénine-thymine
- Nom féminin singulier
Définition
- en biologie, relatif à un couple de bases azotées entrant dans la constitution des acides aminés
"adénine-thymine" dans l'encyclopédie
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MUTATIONS
- Écrit par Philippe L'HÉRITIER, Gérard LEBLON et Encyclopædia Universalis
- 16 140 mots
- 1 média
Dans le cas des mutations ponctuelles, il peut y avoir substitution (par exemple la paire adénine-thymine peut être remplacée par la paire guanine-cytosine) ou encore perte ou gain d'une ou d'un petit nombre de paires de nucléotides. Dans les génomes d'organismes supérieurs, comme une grande partie de l'ADN n'a pas d'expression génétique, c'est-à-dire ne code pas pour des protéines, beaucoup de mutations ponctuelles n'ont pas d'effet observable.
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CODE GÉNÉTIQUE
- Écrit par Antoine DANCHIN et Encyclopædia Universalis
- 9 698 mots
- 1 média
Cet enchaînement étant séquentiel, on le représente comme un texte écrit avec un alphabet de quatre lettres, notées A, T, G et C – du nom des quatre sortes de « bases » qui spécifient les nucléotides : adénine, thymine, guanine et cytosine. Ce texte représente la séquence de l’ADN considéré. Physiquement, cette molécule est faite de deux brins enroulés l’un sur l’autre selon une loi de complémentarité entre les nucléotides des brins appariés : en face d'un A on trouve toujours un T sur l’autre brin ; en face d'un C, un G ; d'un T, un A ; d'un G, un C.
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GÉNOMIQUE : ANNOTATION DES GÉNOMES
- Écrit par Véronique BLANQUET et Stéphanie DURAND
- 44 197 mots
- 5 médias
Cette information est codée dans un alphabet à quatre lettres, les quatre bases organiques des nucléotides – adénine, thymine, cytosine et guanine (ATCG) –, au long de la molécule d’ADN de chaque chromosome. Connaître la séquence nucléotidique d’un génome, c’est avoir accès à ses gènes, à ce qui détermine les caractères physiques d’un organisme – son phénotype – et son adaptabilité aux variations de son environnement.
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NUCLÉIQUES ACIDES
- Écrit par Jacques KRUH, Ethel MOUSTACCHI, Michel PRIVAT DE GARILHE et Alain SARASIN
- 74 066 mots
- 17 médias
4) : les appariements sont toujours adénine-thymine (deux liaisons non covalentes ou liaisons hydrogène) et guanine-cytosine (trois liaisons non covalentes). Cette structure qui réunit deux chaînes réciproquement complémentaires à l'égard de leurs séquences nucléotidiques est compatible avec la réplication de la molécule d'ADN (cf. infra). On voit sur la figure 4b que les deux chaînes ont une polarité opposée : ce sont des chaînes antiparallèles ; de telle sorte que les extrémités 3′ et 5′ sont inversement placées dans chacun des deux brins.