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Adénite

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en médecine, inflammation touchant les ganglions lymphatiques

"adénite" dans l'encyclopédie

  • DOURINE

    • Écrit par Louis JOUBERT
    • 1 782 mots

    Elle se caractérise par une évolution chronique en trois phases, semblables à celles de la syphilis humaine, d'abord génitale (œdèmes et érosions muqueuses) avec adénite satellite, puis cutanée avec lésions nummulaires (de la taille du douro, monnaie espagnole), enfin nerveuse et paralytique, mortelle en huit à douze mois si n'intervient aucun des traitements spécifiques (novarsénobenzol, anthrycide).

  • TUSSILAGE

    • Écrit par Pierre LIEUTAGHI
    • 1 932 mots

    À la fin du xviiie siècle et au début du xixe, plusieurs médecins ont relaté les bons effets du tussilage (feuilles et racine) dans les affections scrofuleuses (adénite tuberculeuse en particulier). Récemment, on a mis en évidence dans la plante une substance antibiotique inhibant certaines bactéries. La pharmacologie du tussilage mérite d'être revue en détail.

  • PESTE

    • Écrit par Henri-Hubert MOLLARET et Encyclopædia Universalis
    • 15 032 mots
    • 6 médias

    La peste bubonique, après une incubation de un à dix jours et une brève période d’invasion, réalise d’emblée un syndrome toxi-infectieux extrêmement grave, avec apparition rapide du bubon caractéristique, c’est-à-dire d’une adénite dure et douloureuse, siégeant dans le territoire lymphatique correspondant à la porte d’entrée du germe (le plus souvent à l’aine ou à l’aisselle).

  • PHILIPPE IV LE BEL (1268-1314) roi de France (1285-1314)

    • Écrit par Jacques LE GOFF
    • 27 878 mots

    Il assuma le caractère sacré de la royauté et en exerça les pouvoirs thaumaturgiques reconnus au roi de France : guérison des écrouelles, ou scrofules, « mal royal » qui désignait l'adénite tuberculeuse. Les comptes de l'hôtel royal en 1307-1308 mentionnent les malades venus se faire « toucher » par le roi des régions les plus éloignées du royaume et de l'étranger.

  • CAPÉTIENS (987-1498)

    • Écrit par Jacques LE GOFF
    • 44 323 mots

    Enfin, dès Robert le Pieux, le roi avait la réputation de guérir certains malades en les touchant et, sous Philippe Ier, la croyance s'instaura qu'il guérissait par simple toucher les écrouelles ou scrofules (adénite tuberculeuse). Les grands Capétiens et l'unité territoriale (1180-1314) De Philippe II Auguste (1180-1223) à Philippe IV le Bel (1285-1314), cinq souverains d'envergure, dont trois ont un règne d'une longueur et d'une importance exceptionnelles (Philippe Auguste, Louis IX et Philippe le Bel), règnent sur un pays qui devient le plus prospère, le plus puissant et le plus prestigieux de la chrétienté.

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