Adénosine-monophosphate
- Nom masculin singulier
Définition
- en biochimie, nucléotide contenant un acide phosphorique
"adénosine-monophosphate" dans l'encyclopédie
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ADÉNYLIQUE CYCLIQUE ACIDE ou ADÉNOSINE MONOPHOSPHATE CYCLIQUE (AMP cyclique)
- Écrit par Paolo TRUFFA-BACHI
- 2 659 mots
En 1956, l'Américain E. W. Sutherland et ses collaborateurs découvrent un facteur thermostable indispensable à l'activation, par l'adrénaline, de la phosphorylase du tissu hépatique. La caractérisation chimique de la substance montre qu'il s'agit d'un nucléotide : l'adénosine 3′,5′-monophosphate cyclique. L'AMP cyclique a été depuis mis en évidence chez toutes les espèces animales, chez les bactéries et chez d'autres organismes unicellulaires, où il joue un rôle essentiel dans la régulation de certaines fonctions cellulaires.
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ADÉNOSINE TRIPHOSPHORIQUE ACIDE (ATP)
- Écrit par Pierre KAMOUN et Paul MAZLIAK
- 1 116 mots
L'ATP peut se décomposer en libérant un radical phosphorique et l'acide adénosine diphosphorique (ADP) ou en libérant un radical pyrophosphorique et l'acide adénosine monophosphate (AMP).
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SÉCRÉTIONS ANIMALES
- Écrit par Bernard DROZ
- 19 616 mots
- 3 médias
La principale source d'ammoniac dans le muscle est fournie par une réaction que catalyse une enzyme, l'adénylate désaminase ; un nucléotide purique, l'adénosine monophosphate (AMP), est transformé en inosine monophosphate (IMP) et en ammoniac, qui est excrété. Par la suite, l'inosine monophosphate est successivement reconverti en adénylsuccinate, puis en adénosine monophosphate, qui pourra fournir de nouveau de l'ammoniac ; ainsi se trouve réalisé un cycle des nucléotides puriques, générateur d'ammoniac.
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SUTHERLAND EARL W. (1915-1974)
- Écrit par Jacques HANOUNE et Encyclopædia Universalis
- 3 060 mots
- 1 média
L’adénosine monophosphate cyclique (AMPc, second messager) formée par cette enzyme à la face interne de la membrane exerce à l'intérieur de la cellule les différents effets spécifiques de l'hormone. La notion, devenue depuis essentielle en biologie, de « second messager », dans la transduction des signaux au travers de la membrane cellulaire, est directement issue des travaux de Sutherland.
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SIGNALISATION, biologie
- Écrit par Claude KORDON
- 10 439 mots
2), les protéines G et les seconds messagers, comme l'adénosine monophosphate cyclique (cAMP) ou la voie des inositol-posphates, qui activent respectivement la protéine kinase A et la protéine kinase C. La voie des inositol-phosphates est également capable de mobiliser le calcium intracellulaire. Enfin, les récepteurs-canaux sont des structures polymériques dont la partie transmembranaire forme des pores, ou canaux, dont le gabarit et la répartition des charges électriques déterminent la sélectivité pour différents ions (calcium, sodium, potassium.