Ad infinitum
Définition
- expression latine signifiant à l'infini
"ad infinitum" dans l'encyclopédie
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DÉLUGE MYTHES DU
- Écrit par Mircea ELIADE
- 11 495 mots
- 1 média
Puis tout recommencera ad infinitum. En Grèce, la doctrine cyclique fait son apparition avec Héraclite (fragm. 66), qui aura une grande influence sur la doctrine stoïcienne de l'Éternel Retour. Au iiie siècle avant J.-C., Bérose vulgarisait dans tout le monde hellénistique la doctrine chaldéenne de la « grande année ». L'Univers y est considéré comme éternel, mais il est anéanti et reconstitué périodiquement chaque « grande année » (le nombre correspondant de millénaires varie d'une école à l'autre) ; lorsque les sept planètes se réuniront dans le signe du Cancer (« grand hiver »), un déluge se produira ; quand elles se rencontreront dans le signe du Capricorne (au solstice d'été de la « grande année »), l'Univers entier sera consumé par le feu.
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ANSELME DE CANTORBÉRY (1033/34-1109)
- Écrit par Michel-Marie DUFEIL
- 11 920 mots
Celui-ci ne prétendait pas d'ailleurs que tout maximum est absolu ni que le pseudo-fini permet de recourir à l'infini ; il refusait seulement la regressio ad infinitum. La formalisation des commentateurs contemporains (R. Campbell, From Belief to Understanding ; J. Vuillemin, Le Dieu d'Anselme) découvre au contraire dans cet argument non seulement un sens, mais une ouverture sur plusieurs significations selon des alternatives formellement vraies.
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CLAN
- Écrit par Jacques MAQUET
- 16 901 mots
- 1 média
On se rend compte que la restriction qu'apporte à la parenté biologique le principe unilinéaire deviendrait illusoire si l'ancêtre commun reculait, de génération en génération, ad infinitum. Sa proximité réduit la parenté de Ego. En fonction de cette variable (la distance en générations de Ego à l'ancêtre reconnu comme point de départ de la lignée), on distingue habituellement lignage, clan et tribu.
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RITUEL
- Écrit par Nicole SINDZINGRE
- 30 476 mots
- 2 médias
Faute de la comprendre, l'approche sémiologique peut produire des interprétations ad infinitum. Selon la perspective de Sperber, parfois jugée trop « cognitiviste », le symbolisme n'est pas organisé par une grammaire (où des règles engendreraient des énoncés) ni doté de signification au sens où un petit nombre de symboles s'y trouvent associés à une infinité possible de représentations (la fécondité, le matrilignage, la féminité, etc.