Ad quem

"ad quem" dans l'encyclopédie

• HÉBREUX ÉPÎTRE AUX

  • Écrit par André PAUL
  • 5 400 mots

  On oscille sur ce point entre une période qui serait antérieure aux grandes épîtres et la fin du ier siècle (Clément étant le terminus ad quem). On peut retenir comme plus plausible une date proche de la mort de Paul, c'est-à-dire de 67. L'évocation qui y est faite du culte au Temple de Jésuralem permet de penser que la lettre a été rédigée probablement avant la destruction de celui-ci en 70.

• LE MUR DU FOND. ÉCRITS SUR LE CINÉMA (J. Audiberti)

  • Écrit par Marc CERISUELO
  • 8 410 mots

  Mais Audiberti réserve aux Cahiers ses pages les plus admiratives, à propos de Clouzot, des actrices et, surtout, de Lola Montès, sorte de terminus ad quem des possibles du cinématographe pour le critique ébloui. On ne peut donc que saluer l'initiative des éditeurs, de Jérôme Prieur et Michel Giroud, audibertistes fervents et préfaciers incisifs, qui font avancer à nouveau sur la scène un auteur dont l'éclipse semble s'achever, comme l'atteste la publication conjointe de La Forteresse et la Marmaille (Seuil, 1996), recueil des textes consacrés à la littérature et de quelques inédits venus du fonds Audiberti de l'I.

• PRESCRIPTION

  • Écrit par Shalev GINOSSAR
  • 16 128 mots

  Il importe donc d'en déterminer non seulement la durée exacte, mais encore le point de départ (dies a quo) ; on pourra ainsi décider si, à la date considérée, la prescription était déjà acquise par l'arrivée du terme (dies ad quem). Voici les règles généralement suivies à cet effet : La prescription prendra cours à dater du jour où l'action de l'intéressé (propriétaire, créancier) pouvait être utilement intentée (entrée en possession, exigibilité de la dette).

• TAMOULES LANGUE & LITTÉRATURE

  • Écrit par François GROS
  • 18 034 mots

  Le Saṅgam est l'écho d'une période antérieure au déclin de l'Empire romain, et, pour le sud de l'Inde, à l'essor des Pallava ; entre 200 et 400 un terminus ad quem est conjectural mais plausible. Aux disputes chronologiques s'en ajoutent d'autres sur l'originalité dravidienne et son degré de sanskritisation, sur le caractère oral ( ?) de cette littérature héroïque et « bardique », etc.

• ABSTRAIT ART

  • Écrit par Denys RIOUT
  • 36 935 mots
  • 2 médias

  Comme Brice Marden ou Robert Ryman, la plupart de ces artistes ne considèrent plus le monochrome comme un terminus ad quem, mais comme une plate-forme de départ. Les peintures blanches de Ryman, par exemple, aiguisent nos regards. Elles invitent aux plaisirs d'une délectation dans laquelle la réflexivité n'a plus que des vertus apéritives. La sévérité de bon aloi de ses œuvres paraît être le tribut payé à leur insertion historique pour pouvoir répondre au vœu de Matisse, qui rêvait d'« un art d'équilibre, de pureté, de tranquillité, sans sujet inquiétant ou préoccupant ».