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Affabulation

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. mensonge autour de faits réels
  2. trame d'un récit de fiction

"affabulation" dans l'encyclopédie

  • ONFRAY MICHEL (1959- )

    • Écrit par Yves KIRCHNER
    • 3 756 mots

    L’affabulation freudienne provoque une violente polémique. Un autre de ses champs d'investigation porte sur ce qu'il nomme, empruntant faute de mieux le terme à Georges Bataille, l'athéologie, car « l'athéisme relève d'une création verbale des déicoles ». Michel Onfray y jette les bases philosophiques de la critique du monothéisme. Il étudie les problématiques historiques de l'élaboration du christianisme et les liens que les trois religions monothéistes ont tissés avec le pouvoir.

  • VALHÖLL ou WALHALLA

    • Écrit par Régis BOYER
    • 2 324 mots

    On a donc voulu y voir une affabulation tardive, virile et aristocratique, particulièrement chère aux scaldes, sectateurs d'Óðinn. Les textes et l'archéologie prouveraient toutefois que l'idée en est plus ancienne. Peut-être alors faudrait-il faire droit aux théories avancées en 1931 par le Norvégien Magnus Olsen : il y aurait là, déformée par les siècles et imprégnée de motifs magiques, une vieille réminiscence des amphithéâtres romains, du Colisée en particulier (les innombrables portes), que les guerriers germaniques auraient pu contempler aux premiers siècles de l'ère chrétienne.

  • CABANIS JOSÉ (1922-2000)

    • Écrit par Alain CLERVAL
    • 2 831 mots

    Mais au fil de son évolution, l'affabulation poétique et l'entrecroisement de la confidence et de l'histoire lui permettent de donner toute la mesure de son talent comme dans La Bataille de Toulouse. Sur un thème voisin d'Albertine disparue, la trahison et les mensonges de l'amour, le narrateur tisse un subtil contrepoint entre la souffrance que lui inflige Gabrielle, insaisissable, infidèle, sensuelle sans réticence, et son travail d'écrivain, en l'occurrence le récit de la bataille de Toulouse qui opposa Soult et Wellington en 1812.

  • RAGNARÖK

    • Écrit par Régis BOYER
    • 3 174 mots

    Avec toute sa puissance et sa démesure, le Ragnarök représente à l'évidence, dans l'affabulation relativement récente qu'en donnent la Völuspá (xe s. ?) ou l'Edda de Snorri Sturluson (xiiie s.), la fusion de nombreux mythes et croyances dont certains sont notoirement archaïques (conflagration générale, immersion totale de la terre, fimbulvetr, combat sans merci des bonnes et des mauvaises puissances).

  • ATLANTIDE

    • Écrit par Marie-Rose MAYEUX
    • 2 949 mots

    Vidal-Naquet est revenu à la thèse bien souvent avancée de la pure allégorie, mais en donnant au mythe de l'Atlantide la valeur d'une affabulation destinée à cristalliser la double notion d'unité et d'altérité, chère à Platon : l'Athènes antique, terrienne, sage et prospère, se désagrège sous le raz de marée d'une nouvelle civilisation, maritime, commerçante (Platon répugnait à tout trafic), indisciplinée et livrée aux démagogues et aux luttes intestines ; ainsi, sous l'effet de la mer, qui engendre l'altérité, se disloque la belle cité dont les gardiens vivaient dans une absolue communauté (conformément aux doctrines de La République), c'est-à-dire dans l'unité.

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