Affective
- Adjectif féminin singulier
Définition
- liée aux affects, à la sensibilité, aux émotions
"affective" dans l'encyclopédie
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SYLLEPSE, rhétorique
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 869 mots
Le mot cœur est ici à la fois l'organe vital et la métaphore du lieu de la sensibilité affective.
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LES FRAISES SAUVAGES (I. Bergman), en bref
- Écrit par Joël MAGNY
- 1 115 mots
Maître du cinéma suédois et modèle du jeune Bergman, Victor Sjöström donne à Isaak Borg une chair, une présence affective qui fait d'un constat d'échec une œuvre d'un bonheur constant.
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INTENTIONNALITÉ, philosophie
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 1 552 mots
Ce pouvoir appartient à la conscience comme telle : il s'exerce selon les visées de celle-ci, cognitive, volontaire, affective (Max Scheler). Par le fait que la conscience est toujours intentionnelle, par le fait qu'elle se tend vers l'objet au lieu de le résorber en elle, d'en faire une modification du moi, elle est tendue aussi vers l'objectivité ou, si l'on préfère, elle est assurée de s'établir et de se maintenir dans l'objectivité tant qu'elle a affaire à des objets donnés, dans l'expérience perceptive, dans l'accueil des vérités logiques et catégoriales.
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THOMAS A KEMPIS THOMAS HEMERKEN dit (1379 env.-1471)
- Écrit par Jacques DUBOIS
- 1 160 mots
Thomas a écrit une quarantaine de traités spirituels, qui sont surtout des recueils de maximes suggérées par les mouvements divers d'une piété affective. Il évite les spéculations théologiques et la mystique abstraite. Ces caractéristiques conviennent à l'Imitation de Jésus-Christ, dans laquelle beaucoup de bons critiques reconnaissent la main de Thomas a Kempis.
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TEMPORALITÉ
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 1 729 mots
À la distinction proposée par Bergson entre temps qualitatif (celui de la durée intérieure) et temps quantitatif (celui des chronomètres), Gaston Berger ajoute celle du temps existentiel (ou temps à tonalité affective) et du temps opératoire (ou temps de l'action sur les choses, qui est objectif, mesurable). Alors que les Anciens concevaient le temps comme cyclique (périodes ayant un contenu identique et se répétant sans fin), les Modernes le considèrent comme linéaire (progression d'une histoire orientée ou, du moins, d'une évolution indéfinie).