Agnus dei
Définition
- expression latine signifiant " agneau de dieu ", en liturgie, incantation de la messe
"agnus dei" dans l'encyclopédie
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Messe «Ave Regina Caelorum», DUFAY (Guillaume)
- Écrit par Alain FÉRON
- 2 939 mots
Dufay a ajouté dans son motet et dans l'agnus Dei de sa messe des intercessions personnelles pour les dernières heures de sa vie (Miserere tui labentis Dufay : «Aies pitié de ton Dufay agonisant»). Texte Sanctus, Sanctus, Sanctus,Dominus Deus Sabaoth.Pleni sunt coeli et terra gloria ejus.Hosanna in excelsis. Saint, saint, saintest le Seigneur, Dieu des armées.
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MESSE NOTRE-DAME (G. de Machaut)
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 1 373 mots
- 1 média
Son caractère exceptionnel tient à ce qu'il s'agit de la première messe polyphonique comportant toutes les pièces de l'ordinaire – Kyrie, Gloria, Credo, Sanctus, Agnus Dei – entièrement écrite par un seul auteur ; de plus, Machaut a mis en musique le Ite missa est. Cette œuvre monumentale présente de fait une remarquable cohésion. Machaut recourt ici à tous les procédés d'écriture existant au xive siècle : tantôt il compose sur « teneur » – ou « teneure », voix principale qui soutient les autres voix –, tantôt les quatre voix suivent le même rythme (composition isorythmique).
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AGNEAU SYMBOLISME DE L'
- Écrit par Jacques PONS
- 4 747 mots
La représentation du Christ sous forme d'un agneau se justifiait scripturairement par le texte de Jean (i, 29) : Ecce agnus Dei. Elle a été très courante jusqu'au ixe siècle, mais elle a été interdite par le canon 82 du concile in Trullo de 692 ; il semble que les païens aient vu volontairement dans la dévotion à l'Agneau un culte animalier idolâtrique.
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SÜSSMAYR FRANZ XAVER (1766-1803)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 639 mots
Süssmayr lui-même ne revendique, dans une lettre aux éditeurs de l'œuvre, que la fin du Lacrimosa, l'intégralité du Sanctus et du Benedictus, et le début de l'Agnus Dei.
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GOLL IVAN (1891-1950)
- Écrit par Marie-Claude DESHAYES
- 2 569 mots
Parmi les œuvres les plus marquantes, citons encore : Chansons lorraines (Lothringische Volkslieder, 1912), Élégie internationale, pamphlets contre la guerre (1915), Le Cœur de l'ennemi, bilingue avec Claire Goll (1920), La Mort de Lassalle (1921), Mathusalem (1922), La Tour Eiffel (1924), La Septième Rose (1928) et un roman, Agnus Dei (1929). Un des derniers poèmes posthumes de Goll s'appelle La fleur de cette nuit amère : La fleur de cette nuit amère Oh plantez-la Au plus profond des rainures de mon cœur Là où le souci étend ses rails, Une forêt y croîtra Peuplée de sangliers bleus De faisans colorés et de fougères Pour masquer la nudité de l'univers.