Ahuri
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- abasourdi, étonné
- personne ayant l'air étonné, abasourdi
Forme dérivée du verbe « ahurir »
"ahuri" dans l'encyclopédie
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LEFEBVRE JEAN (1919-2004)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 609 mots
Il tournera dans plus de cent vingt films, dont la série des Gendarmes, avec Louis de Funès, et celle de La 7e Compagnie, popularisant son personnage d'ahuri sympathique. Il joue également dans de nombreuses pièces de boulevard dont Pauvre France (1972), de Jean Cau.
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LES RUINES DE PARIS, Jacques Réda Fiche de lecture
- Écrit par Yves LECLAIR
- 4 922 mots
L’« arpenteur ahuri » déambule dans un paysage urbain et suburbain ruiné par le béton, l’uniformisation, la technocratie, « la morosité du luxe », la « catastrophe industrielle », « le néant très correct » « des façades », la circulation infernale ou l’insulte. Pourtant, dans ces mêmes cercles du désastre, le poète, à l’affût, sait délivrer des fragments d’absolu : la beauté inattendue d’un square, la splendeur d’un soleil couchant sur les Tuileries, les motifs ferroviaires d’une gare, la leçon méditative d’un terrain vague, les ultimes bucoliques d’un jardin de banlieue dont le poète se fait le Virgile.
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DUJARDIN JEAN (1972- )
- Écrit par René PRÉDAL
- 5 218 mots
Il crée notamment le personnage de Brice de Nice, surfeur ahuri, dans des clips délirants qui circulent avec succès sur Internet. La série Un gars, une fille – près de cinq cents épisodes de 6 à 7 minutes diffusés sur France 2 d'octobre 1999 à juin 2003 – lui apporte alors la notoriété. Alexandra Lamy et lui incarnent un jeune couple aux prises avec les amusants aléas de la vie quotidienne.
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LEWIS JERRY (1926-2017)
- Écrit par Gérard LEGRAND
- 8 393 mots
- 1 média
Son regard est moins ahuri qu'enfantin, sa diction passe au cri avec une facilité presque inhumaine. Et, cependant, dans les situations les plus propres à mettre en valeur sa « simplesse » d'esprit, il capte non pas la pitié, mais la sympathie, et sous la fragilité se dessine le charme. Extrêmement travailleur, connaissant à fond l'histoire du cinéma, rompu à tous les exercices d'acrobatie et de chorégraphie, passionné de longue date par le cirque, il dispose, comme un Buñuel ou un Fellini, d'un trésor d'inspiration : ses souvenirs d'enfant de la balle et d'adolescent gaffeur.
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GOUNOD CHARLES (1818-1893)
- Écrit par Roger DELAGE
- 11 644 mots
- 2 médias
On reste ahuri devant le concert d'imprécations que soulevèrent ses ouvrages, et avec une si constante obstination dans l'erreur. Scudo, le critique écouté de La Revue des deux mondes, lui reprochait après La Reine de Saba (1862) son goût « pour les derniers quatuors de Beethoven, source troublée d'où sont sortis les mauvais musiciens de l'Allemagne moderne, les Liszt, les Wagner, les Schumann, sans omettre Mendelssohn.