Aléthique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en logique, qualifie une proposition logique
"aléthique" dans l'encyclopédie
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PRAGMATIQUE
- Écrit par Francis JACQUES
- 36 030 mots
Ce caractère aléthique a fait qu'au début elle s'est peu départie du guide sémantique qui traitait de la vérité dans un modèle, mais sous une interprétation constante. C'est R. Montague qui définit nettement le « langage pragmatique » en introduisant un référentiel élargi à des mondes possibles. La prise en compte du contexte d'usage a d'abord été liée à certains cas particuliers et centrée sur l'utilisateur du langage – le sujet parlant étant assimilé, sans autre forme de procès, à l'auteur du dire – en conformité avec les postulations subjectivistes de la phénoménologie orthodoxe.
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LOI, épistémologie
- Écrit par Pierre JACOB
- 37 507 mots
- 1 média
Selon l'essentialisme, une loi (causale ou non) est douée d'une modalité « aléthique » : elle est nécessairement vraie, si elle est vraie ; elle décrit non seulement ce qui est mais ce qui doit être. L'empirisme objectera à l'essentialisme qu'on nomme « loi » une proposition comme la troisième loi de Kepler dont on sait depuis Newton qu'elle est stricto sensu fausse, a fortiori ne peut-elle pas être « nécessairement » vraie.
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MODALITÉS, logique
- Écrit par Pascal ENGEL
- 41 644 mots
- 1 média
Elle est alors dite aléthique et a été étudiée, depuis Aristote, par les philosophes et les logiciens dans le cadre de la logique modale, qui a connu un renouveau important au xxe siècle. On appelle également « modalité », au sens large, toute modification quelconque du sens d'une proposition, soit par adjonction d'adverbes, soit par subordination de cette proposition à certains verbes ou formes verbales.