Alacrité
- Nom féminin singulier
Définition
- (en langage recherché) enjouement, comportement gai et enlevé
"alacrité" dans l'encyclopédie
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FAGUET ÉMILE (1847-1916)
- Écrit par Claude BURGELIN
- 1 190 mots
Ses études sur les différents siècles de la littérature française comme ses monographies sur des auteurs (Corneille, La Fontaine, Voltaire, Flaubert), écrites avec alacrité, sont parfois encore appréciées. Mais, dans l'ensemble, les travaux de ce critique à la plume trop souvent intempérante tombent peu à peu dans l'oubli.
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COCHIN CHARLES NICOLAS, dit COCHIN LE FILS (1715-1790)
- Écrit par Georges BRUNEL
- 2 191 mots
Les lettres de Cochin attestent qu'à la veille de sa mort il n'avait toujours rien perdu de son alacrité. Le vieux monde qu'il avait connu et dont il avait si bien traduit l'esprit disparaissait avec lui.
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FIGUEROA CRISTÓBAL SUÁREZ DE (1571-? 1639)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 2 386 mots
toute une époque défile dans ces tableaux de mœurs brossés avec beaucoup de piquant et d'alacrité. Au passage Figueroa ne se prive pas de cribler de ses flèches les gens de lettres : Quevedo, Cervantes, Alarcón, Arguijo... Avec El Viaje entretenido (1607) de Agustín de Rojas Villandrando et Guía y avisos de forasteros (1620) de Antonio Liñán y Verdugo, El Pasajero compose un remarquable triptyque reflétant les coutumes et les mentalités des Espagnols sous le règne de Philippe III (1598-1621).
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GRIMM FRIEDRICH MELCHIOR baron de (1723-1807)
- Écrit par André BANULS
- 3 180 mots
Outre les informations, qui s'étendaient aux littératures étrangères (l'allemande comprise), aux sciences naturelles, à l'économie, à la médecine, à la technique (Montgolfier), les éminents lecteurs appréciaient assurément l'alacrité du style, preste et péremptoire, les jugements spirituels et sommaires, qu'ils soient négatifs (à propos d'une actrice : « Mlle Dumesnil, qui est presque toujours mauvaise quand elle n'est pas sublime, et qui commence à être rarement sublime, fut détestable ce jour-là.
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ROUSSIN ANDRÉ (1911-1987)
- Écrit par Pierre MARCABRU
- 3 061 mots
On y sent l'âme du comédien, et je ne sais quelle alacrité qui se communique au public. Cette liberté s'impose dès Am-stram-gram (1943). Roussin, d'instinct, a du métier. Il apprendra en jouant tout ce qu'il sait déjà. Car son génie n'est pas de facilité, comme tant d'autres, mais de légèreté. Il y entre une gaieté vive et naturelle, méridionale dans son humeur, et qui lui donnera des ailes.