Alambiqué
Issu de la forme : alambiqué
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- compliqué
- trop raffiné, pour une personne
Forme dérivée du verbe « alambiquer »
"alambiqué" dans l'encyclopédie
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CONFUSIÓN DE CONFUSIONES (J. de la Vega)
- Écrit par Gunther CAPELLE-BLANCARD
- 1 353 mots
Rédigé dans un style étrange et alambiqué (le stilo culto espagnol en vogue à l'époque), l'ouvrage se présente sous la forme d'un dialogue entre trois personnages : un philosophe, un marchand et un investisseur, ce dernier exprimant le point de vue de l'auteur. C'est un précieux témoignage sur le fonctionnement de la Bourse des valeurs d'Amsterdam, et par extension sur celui des Bourses européennes, au xviie siècle.
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SPONDE JEAN DE (1557-1595)
- Écrit par Bernard CROQUETTE
- 3 307 mots
Né au Pays basque d'une famille protestante, Jean de Sponde est un personnage étrange et instable, à qui ses adversaires reprocheront une « mélancolie si forte que nulle ellébore ne l'a pu purger, encore qu'il ait beaucoup alambiqué son cerveau après son Alchymie ». Excellent humaniste, il traduit Homère et Hésiode en latin, Sénèque en français. Maître des requêtes d'Henri de Navarre, il semble chargé de plusieurs missions, avant d'être nommé lieutenant général de la sénéchaussée à La Rochelle en 1589 ou 1590.
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LE CORBEAU, film de Henri-Georges Clouzot
- Écrit par Michel CHION
- 6 373 mots
La photographie du film est par ailleurs très représentative d'un style de lumière très élaboré, voire alambiqué, qui sera longtemps propre au cinéma français « de qualité ». Mais le découpage est magistral, et le rythme du film ainsi que la direction d'acteurs ne connaissent aucune faiblesse.
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GODARD JEAN-LUC (1930-2022)
- Écrit par Jean-Louis LEUTRAT et Suzanne LIANDRAT-GUIGUES
- 17 434 mots
- 6 médias
Ce cinéaste admiré, adulé même, a la réputation d'être obscur et alambiqué. Ses propos paradoxaux, ses interventions à la télévision, souvent provocatrices, ont donné de lui une image qui occulte l'œuvre. Celle-ci, considérable, rassemble des textes nombreux et une centaine de films de nature aussi différente que possible : des longs et des courts-métrages, des « ciné-tracts », des émissions de télévision, des publicités (pour des couturiers suisses, les Girbaud), un clip (pour France Gall), des vidéos, des films de commande (pour France Télécom, Darty.
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PORNOGRAPHIE
- Écrit par Gilles LAPOUGE
- 24 902 mots
- 1 média
» Jacques Henric : « L'érotisme (au sens courant), c'est le règne de la dentelle, de la jarretelle, du vieux caleçon ; c'est l'allusif, le chuchotis, le triomphe du fétiche, de l'évocateur, le pas-dit, l'usine à fantasmes, le truqué, la vieillerie formelle, la prétention esthétisante, le message alambiqué, faux. La pornographie, c'est le contraire.