Albédo
- Nom masculin singulier
Définition
- en physique, partie de la lumière reçue que diffuse un corps non lumineux
"albédo" dans l'encyclopédie
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EFFET D'ALBÉDO
- Écrit par Philippe DUBUISSON
- 24 182 mots
- 7 médias
Définition de la notion d’albédo Introduit au xviiie siècle par le mathématicien et astronome Jean-Henri Lambert (1728-1777), la définition de l’albédo a été précisée au siècle suivant par l’astronome américain George Phillips Bond (1825-1865) grâce à ses travaux sur la luminosité du Soleil, de la Lune, de Vénus et de Jupiter. L’albédo (notée A), aussi appelé albédo de Bond ou albédo planétaire, définit la fraction d’énergie réfléchie par un corps ou une surface, en intégrant toutes les directions et toutes les longueurs d’onde du rayonnement.
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CLIMATOLOGIE
- Écrit par Frédéric FLUTEAU et Guillaume LE HIR
- 20 104 mots
- 4 médias
L'importance de l'albédo Une particularité de la Terre, au sein du système solaire, est la présence de l’eau sous ses trois formes. La vapeur d'eau influence l'effet de serre, alors que l'eau solide et liquide influence essentiellement l'albédo. Ainsi les océans (70 p. 100 de la surface terrestre) ont un albédo très faible et apparaissent très sombres, a contrario nuages et glace ont comme point commun d'avoir un fort albédo (tout deux apparaissent blanc).
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BILAN RADIATIF DE LA TERRE
- Écrit par Philippe DUBUISSON
- 26 105 mots
- 8 médias
Elle définit l’albédo (noté A) de la planète, grandeur sans dimension qui exprime le rapport de flux d’énergie radiative réfléchie sur le flux d’énergie incidente. Pour la Terre, l’albédo avoisine 0,3 (parfois aussi exprimé en pourcentage, ici 30 %). Ce qui signifie que 30 % du flux solaire incident sont réfléchis vers l’espace. Le reste (1 – A), soit les 70 % du flux solaire incident, est absorbé par le système climatique, majoritairement par la surface (quelque 50 % du rayonnement solaire entrant), et contribue ainsi à le réchauffer.
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TERRE BOULE DE NEIGE HYPOTHÈSE DE LA
- Écrit par Françoise DREYER
- 39 273 mots
- 5 médias
L’albédo global de la Terre dans ce contexte aurait été suffisamment élevé pour permettre le développement de glaciers continentaux étendus. En outre, si de vastes mers épicontinentales peu profondes se trouvaient sous les tropiques, une légère baisse du niveau marin aurait transformé ces étendues marines d’albédo faible en grandes surfaces continentales réfléchissantes d’albédo élevé.
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QUANTIFICATION DE L'EFFET DE SERRE
- Écrit par Robert KANDEL
- 1 333 mots
Multiplier le CO2 par deux doit faire monter la température de quelques degrés, plus fortement la nuit que le jour, et – par la rétroaction température-neige-albédo – plus aux latitudes élevées qu'aux tropiques. Pour Arrhenius, le CO2 peut être impliqué dans l'origine des âges glaciaires (il calcule une baisse de température de 3 0C pour une réduction d'un tiers du CO2 atmosphérique ; un réchauffement global à partir du climat actuel est implicite dans ses résultats).