Aliénant
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe présent
Définition
- rendant esclave, abruti
Forme dérivée du verbe « aliéner »
"aliénant" dans l'encyclopédie
-
MARULANDA VÉLEZ MANUEL (1928 ou 1930-2008)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 066 mots
À la tête de l'organisation militaire d'idéologie marxiste-léniniste, Marulanda, surnommé Tirofijo (« dans le mille »), résista aux multiples assauts de l'armée, mena diverses négociations de paix avec les gouvernements colombiens, et finança son combat par le narcotrafic et le kidnapping, s'aliénant ainsi de plus en plus l'opinion publique. Son décès, en mars 2008, n'est annoncé que deux mois plus tard, alors que les F.
-
ABRAHAMS PETER (1919-2017)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 140 mots
L'un de ses premiers romans, Mine Boy (1946 ; Rouge est le sang des Noirs), raconte le parcours d'un jeune homme de la brousse plongé dans le monde aliénant et oppressant d'une grande ville industrielle d'Afrique du Sud. Dans son récit semi-autobiographique Tell Freedom : Memories of Africa (1954 ; Je ne suis pas un homme libre), Abrahams évoque sa jeunesse difficile dans les bas quartiers de Johannesburg.
-
JUSTINIEN II RHINOTMÈTE (669-711) empereur d'Orient (685-695 et 705-711)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 795 mots
Obsédé par un désir de vengeance, l'empereur fait exécuter ses opposants en masse, s'aliénant ainsi nombre de ses anciens partisans. En 711, une nouvelle révolte, appuyée par les Khazars, éclate à Kherson. L'Arménien Bardanès, proclamé empereur sous le nom de Philippicos (711-713), fait voile vers Constantinople et s'empare de la ville. Justinien et sa famille sont alors exécutés.
-
TOROK MARIA (1925-1998)
- Écrit par Jacques SÉDAT
- 4 024 mots
] À qui s'adresse telle ou telle notion ? Au patient ? À un ancêtre personnel ou analytique de l'auteur ? Le concept élaboré vient-il nier une souffrance en l'aliénant de son lieu d'enracinement ? Ou bien vient-il promouvoir des introjections en reconnaissant la douleur et la nécessité de son entérinement ? » Quels que soient les résultats divers de ses déchiffrages des théories, Maria Torok a su poser des questions fondamentales sur le bon usage des théories analytiques et sur leur incidence pour la pratique analytique.
-
PLATONIQUE AMOUR
- Écrit par Marie-Odile MÉTRAL-STIKER
- 4 028 mots
L'amour platonique en ce sens ne refuse pas l'érotisme comme tel, mais seulement l'érotisme aliénant qui s'oppose à son dépassement. L'introduction de la continence dans l'amour platonique semble remonter à un courant néo-platonicien qui se développe vers la fin du Moyen Âge chrétien. Les « dames » et les « troubadours », en s'inspirant de l'amitié homosexuelle des philosophes grecs, déplacent cette amitié en un amour bienveillant entre un homme et une femme.