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Alisphénoïde

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. en zoologie, élément de la boîte crânienne de marsupiaux et de reptiles

"alisphénoïde" dans l'encyclopédie

  • MONOTRÈMES ou PROTOTHÉRIENS

    • Écrit par Yves FRANÇOIS
    • 8 633 mots
    • 6 médias

    Ventro-latéralement, une lame osseuse dermique, interprétée longtemps comme « alisphénoïde », est une pièce originale. L'alisphénoïde vrai est très réduit chez les Monotrèmes. Les membres ont une disposition presque transversale comme ceux des Reptiles primitifs. La ceinture pectorale, très particulière, est beaucoup plus proche de celle d'un Reptile que de celle d'un Mammifère typique.

  • CRÂNE

    • Écrit par Yves FRANÇOIS, Didier LAVERGNE et Pierre-Antoine SAINT-ANDRÉ
    • 28 844 mots
    • 5 médias

    Un élément du squelette viscéral des reptiles, l'épiptérygoïde, est maintenant incorporé à la paroi crânienne où il forme l'alisphénoïde. Cette modification présente un grand intérêt évolutif en ce qu'elle réalise un type crânien nouveau. Mais l'accroissement de volume de la cavité cérébrale n'interviendra que dans une étape ultérieure, et n'est pas encore réalisé chez les premiers mammifères.

  • MAMMIFÈRES

    • Écrit par Pierre CLAIRAMBAULT, Robert MANARANCHE, Pierre-Antoine SAINT-ANDRÉ et Michel TRANIER
    • 59 368 mots
    • 21 médias

    Enfin, probablement dès le début du Jurassique, le même territoire osseux s'incorpore complètement à la paroi de la cavité cérébrale, constituant l'alisphénoïde mammalien. Ainsi, la cavité qui existait, dans le crâne reptilien, entre l'épiptérygoïde et la dure-mère cérébrale a complètement disparu chez les Mammifères : le cavum epiptericum a été résorbé au cours de l'évolution.

  • REPTILES FOSSILES

    • Écrit par Armand de RICQLÈS et Pierre-Antoine SAINT-ANDRÉ
    • 63 775 mots
    • 14 médias

    La paroi endocrânienne est mammalienne par son alisphénoïde bien développé. Le toit dermique crânien se simplifie. Le carré se réduit et se mobilise sur le crâne. À la mandibule, le dentaire, énorme, développe une puissante apophyse coronoïde, tandis que les os postdentaires régressent. Les dents sont différenciées, hétérodontes, et, dans certains cas, le mode de remplacement était déjà mammalien.

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