Allégorie
- Nom féminin singulier
Définition
- description métaphorique
- œuvre utilisant de métaphores
"allégorie" dans l'encyclopédie
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ALLÉGORIE
- Écrit par Frédéric ELSIG, Jean-François GROULIER, Jacqueline LICHTENSTEIN, Daniel POIRION, Daniel RUSSO et Gilles SAURON
- 63 762 mots
- 5 médias
On définit généralement l'allégorie en la comparant au symbole, dont elle est le développement logique, systématique et détaillé. Ainsi, dans la poésie lyrique, l'image de la rose apparaît souvent comme le symbole de la beauté, de la pureté ou de l'amour ; Guillaume de Lorris en a fait une allégorie en racontant les aventures d'un jeune homme épris d'un bouton de rose.
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ALLÉGORIE, notion d'
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 7 994 mots
Progressivement l'allégorie semble perdre vie. La tendance, à la Renaissance, à utiliser la mythologie classique comme une sorte de double poétique de la vraie religion ou, au siècle suivant, à Versailles, l'usage de l'allégorie à des fins politiques de glorification aboutissent au jugement sévère de Diderot dans les Salons sur une forme devenue « froide et obscure ».
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EXÉGÈSE ALLÉGORIQUE
- Écrit par Hervé SAVON
- 11 600 mots
Ce ne pouvait être, pour une grande part, que sous le voile de l'allégorie. On a souligné le caractère composite d'une telle exégèse. Tantôt le contenu de l'allégorie est intemporel et abstrait – il a trait à la nature divine, à l'ordre du monde, à la morale –, tantôt il est historique : ce sont les événements de la vie du Christ et de l'histoire de l'Église.
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LA PEINTURE ALLÉGORIQUE À POMPÉI (G. Sauron)
- Écrit par Hervé DUCHÊNE
- 6 827 mots
La Peinture allégorique à Pompéi. Le regard de Cicéron (Picard, Paris, 2007) s'inscrit dans le droit fil d'une recherche dont l'essentiel a été développé par Gilles Sauron, il y a maintenant plus de dix ans. Il s'agissait dans Quis deum ? (1994) de suivre l'expression plastique des idéologies politiques et religieuses dans la Rome de la fin de la République et au début de l'Empire, dans les années 30 avant J.
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ALLÉGORISTES CHRÉTIENS
- Écrit par Richard GOULET
- 3 667 mots
, iv, 24-26, où est employé le terme « allégorie »). En son principe, l'allégorie entend s'opposer à une interprétation littéraliste plus que littérale des Écritures : elle affirme le sens religieux de la Bible, qu'une méconnaissance obscurantiste des genres littéraires et des figures du langage empêche d'apercevoir. Dans le christianisme, l'allégorie répond également à la prise de conscience du fait que l'Ancien Testament n'a pas d'autre sens que d'annoncer et de préparer Jésus-Christ.