Allégorisme
- Nom masculin singulier
Définition
- art d'utiliser systématiquement des allégories
"allégorisme" dans l'encyclopédie
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CABASILAS NICOLAS (1320-1390)
- Écrit par Olivier CLÉMENT
- 854 mots
Il a commenté la liturgie eucharistique en soulignant, contre un allégorisme de décadence, son ultraréalisme, mais aussi ses dimensions communautaire et pneumatologique. Surtout, il a, dans sa Vie en Christ, élaboré une véritable spiritualité du laïcat, du chrétien engagé dans le monde : usage liturgique de l'existence, méditation du salut par l'amour, en des accents qui annoncent Dostoïevski.
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RECLUS DE MOLLIENS BARTHÉLEMY dit LE (XIIIe s.)
- Écrit par Daniel POIRION
- 1 728 mots
On reconnaît là les éléments d'un allégorisme qui trouvera sa perfection poétique avec le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris.
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FABRE D'OLIVET ANTOINE (1768-1825)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 5 447 mots
Court de Gébelin se contentait d'allégorisme pratique, mais son successeur recherche dans les textes le vrai enseignement divin. Il ignore pourtant presque tout de la kabbale. Au fond, sa traduction de la Genèse vise surtout à exprimer des idées abstraites de nature alchimique. Il cherche la synthèse des connaissances, qui relierait les sciences physiques et mathématiques aux sciences morales et métaphysiques.
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WARBURTON WILLIAM (1698-1779)
- Écrit par Bernard VALADE
- 6 940 mots
Elle fait, en effet, référence à Porphyre, à Clément d'Alexandrie, à Horapollo surtout, dont le manuscrit (Hieroglyphica), retrouvé en Grèce vers 1420, donne à voir dans les hiéroglyphes la manifestation d'un allégorisme éternel. Mais elle ne se sépare pas de l'investigation qui, depuis le xviie siècle, a porté sur la valeur des caractères chinois.
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ALLÉGORIE
- Écrit par Frédéric ELSIG, Jean-François GROULIER, Jacqueline LICHTENSTEIN, Daniel POIRION, Daniel RUSSO et Gilles SAURON
- 63 762 mots
- 5 médias
Il est vrai aussi que l'allégorisme tend à réapparaître sous des formes plus subtiles dès que la science historique est remise en question par d'autres sciences plus systématiques. Le structuralisme n'est-il pas l'équivalent moderne de l'allégorisme médiéval ? Cependant, la critique moderne ne gagnerait rien à se laisser enfermer dans l'alternative du système ou de la magie.