Alléluia
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Interjection
Définition
Employé comme adjectif
- exclamation de joie dans la liturgie catholique
Employé comme nom
- cri de joie
- en botanique, plante de la famille des oxalidées
"alléluia" dans l'encyclopédie
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VOCALISE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 354 mots
La vocalise eut une valeur magique (chez les gnostiques, par exemple) ; saint Augustin évoque, sous le nom de jubilus, la capacité expressive de la joie par la musique vocale « sans paroles » (alléluia) ; c'est ce que les mots sont incapables d'exprimer. Dans les mélismes grégoriens, on nomme vocalise les passages abondamment ornés (répons prolixes) que chantaient des solistes exercés (bel canto) ; à l'origine, ces solos étaient improvisés partiellement.
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NOTKER BALBULUS ou LE BÈGUE (840 env.-912)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 412 mots
Bien qu'il ne soit pas le créateur du genre littéraire des séquences, il en diffuse l'usage et rattache leur thème à la mélodie de l'alléluia. Bien des points obscurs subsistent encore à son sujet. Il y eut en effet un autre Notker dit Labeo (le Lippu), moine à Saint-Gall (950 env.-1022), à qui il convient d'attribuer les quatre paragraphes : De octo tonis, De tetrachordis, De octo modis, De mensura fistularum organicarum, tels qu'ils furent reproduits en moyen allemand et traduits en latin par Gerbert (Scriptores, I).
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YAHVÉ ou YAHWEH
- Écrit par André PAUL
- 1 963 mots
Dans la Bible hébraïque, on trouve les formes abrégées Yahu, Yo ou Yah, la plupart du temps en composition, préposées ou postposées, dans des noms théophores (Yoiakin, Abia) ou dans des formules liturgiques (alléluia). Dans les papyrus juifs d'Éléphantine, on parle de Yaho. Les traditions bibliques associent Yahvé, le Dieu d'Israël, au mont Sinaï (ou Horeb) ; c'est le cas dans la poésie (Deut.
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SÉQUENCE, musique
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 814 mots
Primitivement, la séquence désignerait toute vocalise qui suit certaines finales de phrases et de pièces liturgiques, notamment le jubilus ajouté à l'alléluia ; sur ces vocalises, on adapta des paroles selon le procédé des tropes et à chaque note correspondait une syllabe : c'est la sequentia cum prosa. Par la suite, la structure du texte devint strophique, avec répétition verset par verset.
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DUFAY GUILLAUME (repères chronologiques)
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 2 076 mots
Entre 1426 et 1428 À Bologne, Dufay compose le motet isorythmique à double texte Rite majorem/ Artubus summis (Rite majorem Jacobum) et la Missa Sancti Jacobi, la seule de ses messes comportant neuf pièces (Introït, Kyrie, Gloria, Alléluia, Credo, Offertoire, Sanctus, Agnus, Communion). 1428-1437 Dufay est attaché à la chapelle pontificale, à Rome, à Florence et à Bologne.