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Allitération

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en rhétorique, répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes dans plusieurs mots qui se suivent

"allitération" dans l'encyclopédie

  • ALLITÉRATION, rhétorique

    • Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
    • 809 mots

    Figure de rhétorique consistant dans la répétition et le jeu des consonnes dans une suite de mots rapprochés. D'un emploi courant dans toutes les formes scandées du langage, comme le slogan publicitaire ou politique, et aussi en poésie, ce procédé a parfois valeur d'image phonique, comme dans le célèbre exemple de Racine « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » ; il prend alors souvent le nom d'harmonie imitative.

  • VIEIL-ANGLAISE LITTÉRATURE

    • Écrit par André CRÉPIN
    • 7 790 mots
    • 3 médias

    Les besoins de l'allitération expliquent l'abondance des segments formulaires, à la fois sémantiques, syntaxiques et métriques. Le poète employait un vocabulaire propre à la poésie, multipliait les noms composés dont le premier élément fournissait l'allitération, et les appositions (procédé appelé ici « variation »). La rime, quand elle existait, était purement ornementale.

  • PARONOMASE, rhétorique

    • Écrit par Véronique KLAUBER
    • 911 mots

    La paronomase est fondée sur le rapprochement des mots de significations distinctes et dont l'équivalence sonore est presque totale (plus totale que celle des figures apparentées comme l'assonance, la rime, l'allitération ou l'homéotéleute, mais moins totale que celle des homonymes). Connue depuis l'Antiquité — elle s'appelle adnominatio en latin —, la paronomase fut en vogue à la Renaissance.

  • SCALDIQUE POÉSIE

    • Écrit par Régis BOYER
    • 11 196 mots

    On discerne dans ce helmingr : une allitération vocalique (toutes les voyelles allitèrent entre elles) en o, a dans les deux premiers vers (opt, jardar, Baldr), une allitération consonantique en h dans les deux suivants (hollr, helgu, Hrafnásar) ; un retour de graphies dans les vers 1 et 3 (pt et ll) ; une rime interne dans les vers 2 et 4 (-aldet -afna-) ; des terminaisons vocaliques (-i, -a) qui tiennent lieu de rimes au sens que la versification française donne à ce mot.

  • MERRILL STUART (1863-1915)

    • Écrit par Antoine COMPAGNON
    • 1 977 mots

    Alors que d'autres, Ghil par exemple, trouvent des procédés inédits, telle l'instrumentation verbale, pour atteindre cette musicalité, Stuart Merrill emprunte à la poésie anglo-saxonne le procédé de l'allitération ; il l'applique systématiquement et montre assez rapidement les limites d'une telle poétique. Fastes (1891), Petits Poèmes d'automne (1895) portent encore la marque de ce travail prosodique ; cependant Stuart Merrill s'affranchit peu à peu de toute influence : Les Quatre Saisons (1900) sont une évocation déjà beaucoup plus personnelle et originale.

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