Amère
- Adjectif féminin singulier
Définition
- de saveur âcre, irritante
- triste, pleine d'amertume
- blessante
"amère" dans l'encyclopédie
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MORELLE DOUCE-AMÈRE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 1 290 mots
- 1 média
Parente sauvage de la tomate et de la pomme de terre, la morelle douce-amère (Solanum dulcamara L. ; solanacées) renferme deux saponosides de nature différente, l'acide dulcamarétique et l'acide dulcamarique, qui sont à l'origine de la saveur d'abord sucrée, puis amère, de la tige mâchée. Il y a en outre un glucoalcaloïde, la solacéine, voisin de la solanine de la pomme de terre, cette dernière existant toutefois en proportion notable dans les fruits.
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CI-GÎT L'AMER. GUÉRIR DU RESSENTIMENT (C. Fleury)
- Écrit par Marc LEBIEZ
- 6 125 mots
À cette phrase-choc succède le rapprochement entre « l’amer », « la mère » et « la mer ». « Tous » en effet, nous est-il exposé, « connaissent ce lien entre la sublimation possible (la mer), la séparation parentale (la mère) et la douleur (l’amer) ». Ainsi est annoncé, quoique inversé, le plan du livre qui ira de l’amer à la mère avant de se conclure avec l’ouverture de la mer.
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EUPHRAISE
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 792 mots
- 1 média
Elle renferme du tanin, une huile grasse, une essence, une substance amère, un glucoside (aucuboside) et des résines qui représenteraient le principe actif. Tonique amère et astringente, elle est effectivement efficace en ophtalmologie (blépharites, kératites, orgelets, conjonctivites, larmoiements), où on l'utilise en collyre (décoction à 2 p. 100 ou infusion composée avec plantain, bleuet, camomille).
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HOUBLON
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 2 741 mots
Les petits fruits secs du houblon, que cachent les écailles foliacées des cônes, et la base interne de ces écailles sont couverts d'une fine poussière de glandes jaunes, aromatiques, de saveur amère, le lupulin. Ces glandes, qui constituent la partie active, tant industrielle que médicinale, de la plante, renferment 1 ou 2 p. 100 d'huile essentielle, de la résine (55 p.
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GOLL IVAN (1891-1950)
- Écrit par Marie-Claude DESHAYES
- 2 569 mots
Un des derniers poèmes posthumes de Goll s'appelle La fleur de cette nuit amère : La fleur de cette nuit amère Oh plantez-la Au plus profond des rainures de mon cœur Là où le souci étend ses rails, Une forêt y croîtra Peuplée de sangliers bleus De faisans colorés et de fougères Pour masquer la nudité de l'univers.