Amélanchier
- Nom masculin singulier
Définition
- en botanique, arbuste à floraison tardive à baies comestibles
"amélanchier" dans l'encyclopédie
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CHÊNAIES
- Écrit par Marcel BOURNÉRIAS
- 20 205 mots
- 3 médias
La strate arborescente ne comporte en principe que le chêne pubescent avec de nombreux arbustes en sous-étage : Prunus mahaleb, troène, amélanchier (latéméditerranéen), divers églantiers et localement l'alisier de Fontainebleau (Sorbus latifolia). Ailleurs, se rencontrent d'autres arbrisseaux caractéristiques : épine-vinette et baguenaudier. La strate herbacée dense est magnifiquement fleurie : campanule à feuilles de pêcher, géranium sanguin, trèfles rouges (Trifolium medium, rubens), filipendule, une renoncule méridionale (Ranunculus gramineus), de nombreuses orchidées ; les espèces caractéristiques ou constantes sont des latéméditerranéennes (Limodorum, garance), des médio-européennes (Asperula tinctoria), des submontagnardes (Sesleria, Laserpitium).
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MÉSOLITHIQUE
- Écrit par Michel ORLIAC
- 38 166 mots
- 20 médias
À Montclus, la couche d'habitat castelnovienne (vers – 5400) contenait des pépins de raisin, des graines de vesce et des feuilles d'amélanchier (aux baies comestibles). Au Mésolithique final, la présence, à la Baume de Fonbrégoua (Var), de nombreuses graines de légumineuses de grande taille – lentille ervilière, jarosse et vesce, auxquelles s'ajoutent la lentille, le pois, le pois chiche et la gesse à la Balma de l'Abeurador (Félines-Minervois, Aude) – indique probablement les prémices d'une proto-agriculture datant de la première moitié du VIIe millénaire.
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QUÉBEC Littérature
- Écrit par Jean-Louis JOUBERT, Antony SORON et Encyclopædia Universalis
- 61 382 mots
- 9 médias
Jacques Ferron (1921-1985) emprunte au conte le sens de l’ellipse, l’humour, le mélange du fantastique et du tragique (Contes du pays incertain, 1962), pour les transporter dans ses romans (L’Amélanchier, 1970 ; Les Confitures de coings, 1972). La revue Parti pris propose l’usage littéraire du joual comme révélateur de l’aliénation québécoise. Le « réalisme linguistique » fonctionne comme une sorte d’exorcisme dans les romans d’André Major et les nouvelles de Jacques Renaud (dont Le Cassé, en 1964, est particulièrement explosif).