Américano-canadien
- Adjectif masculin singulier
Définition
- concernant à la fois les U.S.A. et le Canada
"américano-canadien" dans l'encyclopédie
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BOYLE WILLARD (1924-2011)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 2 114 mots
Willard Boyle était un physicien américano-canadien, co-lauréat du prix Nobel de physique 2009 avec le physicien américain George E. Smith pour leur invention en 1969 du capteur CCD (charge coupled device ou dispositif à transfert de charge), un circuit semi-conducteur à imagerie sensible à la lumière permettant de stocker les images enregistrées sous forme numérique.
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FOLK
- Écrit par Eugène LLEDO
- 5 129 mots
- 2 médias
En 1968, David Crosby (1941-2023), un ancien membre des Byrds, Stephen Stills (né en 1945), qui jouait avec le groupe américano-canadien Buffalo Springfield, et Graham Nash (né en 1942), ancien chanteur et guitariste du groupe britannique The Hollies, forment un groupe qui deviendra vite la principale formation folk de la scène pop lorsque le Canadien Neil Young (né en 1945) les rejoindra en 1970 : le succès de Crosby, Stills, Nash & Young est sans conteste dû aux talents conjugués de ses quatre compositeurs ; les arrangements des chansons, faisant la part belle aux harmonies à quatre voix, comprennent des guitares entrelacées souvent accordées en open tuning*.
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CINÉMA (Cinémas parallèles) Le cinéma documentaire
- Écrit par Guy GAUTHIER et Daniel SAUVAGET
- 29 738 mots
- 2 médias
Le mouvement informel franco-américano-canadien ne durera que quelques années, mais l'impulsion est donnée, et le cinéma direct, sous diverses étiquettes, devient une sorte de tronc commun pour un cinéma documentaire qui n'en finit pas de se diversifier. Tandis que Pierre Perrault persiste dans la voie qu'il a en partie inaugurée d’un « cinéma de la parole » (Le Règne du jour, 1966 ; La Bête lumineuse, 1982), explorant la parole québécoise jusqu'au Grand Nord où il retrouve le commentaire pour une méditation sur le documentaire (L'Oumigmag, ou l'Objectif documentaire, 1993) ; que Frederick Wiseman, qui a débuté en 1966 avec Titicut Folies (sur un hôpital psychiatrique carcéral) poursuit une exploration tout aussi systématique des institutions américaines (Juvenile Court, 1973 ; Welfare, 1975 ; Public Housing, 1997), avec quelques incursions européennes (La Comédie-Française, 1996 ; National Gallery, 2014) ; que l'Amérique latine se pose en révélateur du Tiers Monde au cours des années 1960 (Santiago Alvarez à Cuba ; Fernando Solanas en Argentine avec L'Heure des brasiers, 1966-1968 ; le Cinema novo au Brésil), le documentaire continue de se diversifier, s'engouffrant avec boulimie dans le cinéma dit « d'intervention » de l'après-68 (À bientôt j'espère.