Amîr
- Nom masculin singulier
Définition
- mot d'origine arabe qui signifie "émir", personne investie d'un pouvoir de commandement important, ce nom fut attribué aux califes et à tous ceux qui prétendaient avoir droit au califat
"amîr" dans l'encyclopédie
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AMIR KABIR, MIRZĀ TAQĪ KHAN NEZĀM dit (1804/05 env.-1852)
- Écrit par Jean CALMARD
- 4 203 mots
Issu d'une famille modeste, Mirzā Mohammad Taqi Khān Amir Nezām, plus connu sous le nom de Amir Kabir (le « Grand Émir »), est l'un des hommes politiques les plus remarquables de la Perse qādjār ; il est considéré comme un précurseur du mouvement constitutionnel et l'un des fondateurs de l'Iran moderne. Né vers 1804-1805, dans un village du Farahān (au nord de Arak), il était le fils d'un cuisinier de Mirzā ‘Isā Bozorg Qā'em Maqām, vizir du prince héritier ‘Abbās Mirzā.
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ÉMIR
- Écrit par Georges BOHAS
- 2 365 mots
On peut citer également : l'amīr ākkūr (sous les Mamlūk, surveillant des écuries royales) ; l'amīr dād (sous les Saldjūḳides, ministre de la Justice) ; l'amīr al-kabīr (sous les Mamlūk, commandant en chef) ; l'amīr madjlis (sous les Saldjūḳides d'Asie Mineure et les Mamlūk, maître des cérémonies) ; amīr silāḥ (sous les Mamlūk, surveillant de l'arsenal).
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BEY
- Écrit par Robert MANTRAN
- 1 217 mots
Entre-temps, après l'entrée des Turcs dans le monde musulman, le mot beg est apparu chez les Seldjoukides comme équivalent de l'arabe amîr (émir, c'est-à-dire chef militaire) ; chez les Ottomans, il a été utilisé pour désigner des fonctions militaires ou civiles de différents niveaux (beylerbeyi, sandjak beyi) et a connu une certaine fortune en Afrique du Nord ottomane où le titre de bey fut porté par les chefs de l'armée ; en Tunisie, lorsque ces chefs de l'armée se sont emparés du pouvoir, ils ont conservé ce titre de bey comme équivalent du mot souverain.
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ZIYĀRIDES LES (927-env. 1090)
- Écrit par Jean CALMARD
- 1 316 mots
L'un de leurs derniers amīr, Kay Kā‘ūs (1049-1090 env.), est l'auteur d'un fameux Miroir des princes en persan. Son fils Gīlān shāh fut probablement renversé par les ismaïliens et avec lui la dynastie s'éteignit.
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AHMEDĪ TACEDDIN (1334 env.- 1413)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 691 mots
Il lui offre des panégyriques et l'une de ses œuvres les plus célèbres, le Livre d'Alexandre (Iskendernāme), qui était à l'origine dédié à Amir Süleyman, mais qu'Ahmedī avait remanié et enrichi au cours des années. Composé sur le modèle de l'œuvre du grand poète persan Nizāmī (mort en 1209), l'Iskendernāme d'Ahmedī est un poème d'environ 8 000 couplets rimés (masnavi).