Amé
- Adjectif masculin singulier
Définition
- aimé, dans l'ancien français, pour désigner un sujet
"amé" dans l'encyclopédie
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ÂME
- Écrit par Pierre CLAIR et Henri Dominique SAFFREY
- 33 102 mots
âme humaine...) et la reconnaissance de l'âme raisonnable comme force substantielle du corps. Le type globalisant, généralisant, intégralisant subsiste et se développe avec l'unité dynamique du vivant de Schelling, après la relation établie entre âme et univers par Mesmer, et la définition de Dieu comme « âme universelle des êtres » par Volney. Fourier, au lieu de l'âme individuelle, considérerait une âme universelle socio-passionnelle.
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DE L'ÂME, Aristote Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 5 254 mots
- 1 média
Qu'est-ce que l'âme ? La question peut nous paraître incongrue, mais pour l'Antiquité elle était essentielle à la constitution d'une science du vivant (l'âme se définit comme ce qui « anime » un corps, au principe donc de ce qui distingue l'animal du végétal), et partant d'un savoir sur l'homme. Aussi le traité De l'âme (en grec Perì psukhès, en latin De Anima) a-t-il été considéré comme l'une des œuvres majeures d'Aristote.
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UNE ÂME EN INCANDESCENCE (E. Dickinson)
- Écrit par Gilles QUINSAT
- 6 872 mots
L'intérêt d'Une âme en incandescence (Corti, 1998) est de proposer une troisième voie, en s'appuyant cette fois, sinon sur des recueils au sens strict du terme, du moins sur les cahiers cousus où, à partir de 1858, Emily Dickinson rassembla et transcrivit une partie de sa production éparse – manière d'imprimer un ordre non chronologique à ce qui ne pouvait se matérialiser sous forme de livre.
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LES PASSIONS DE L'ÂME, René Descartes Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 4 864 mots
- 1 média
Écartant d'emblée toutes les explications de ses prédécesseurs, Descartes considère que « le meilleur chemin pour venir à la connaissance de nos passions » n'est autre que « d'examiner la différence qui est entre l'âme et le corps » (art. 2). Suit une description des « fonctions qui appartiennent au corps seul » (art. 7-16), préliminaire à celle des « fonctions de l'âme » (art.
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LA VOIX DE L'ÂME ET LES CHEMINS DE L'ESPRIT (J. Bouveresse) et MUSIL PHILOSOPHE (J.-P. Cometti)
- Écrit par Marc CERISUELO
- 5 423 mots
Dans son introduction à La Voix de l'âme et les chemins de l'esprit (Seuil, Paris, 2001), recueil des dix principaux essais qu'il a consacrés à Musil depuis un quart de siècle, Jacques Bouveresse pose d'emblée la bonne question en se demandant si Robert Musil va enfin intéresser les philosophes. Ce scepticisme s'explique, certes, par un climat intellectuel général qui fait que les « qualités musiliennes » ne sont pas vraiment au goût du jour : l'ironie, pourtant, n'est pas seulement le refus du sérieux ; l'exigence de précision n'a rien d'exorbitant ou de scandaleux, surtout quand elle doit répondre à la menace conjuguée de la naïveté idéaliste et de l'« indéfinition » délibérée.