Amoralité
- Nom féminin singulier
Définition
- caractère de ce qui est sans morale
- conduite amorale
"amoralité" dans l'encyclopédie
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MEDVEDKINE ALEXANDRE IVANOVITCH (1900-1989)
- Écrit par Bernard EISENSCHITZ
- 3 392 mots
Mais l'enthousiasme toujours intact du cinéaste s'accommode mal de sujets évoluant au gré de la politique extérieure soviétique : « le démantèlement du système colonial » dans La Loi de la lâcheté (1962), « la perfidie et 1'impuissance de l'impérialisme mondial » dans Amitié avec effraction (1965), « l'escalade de l'amoralité et le danger d'une nouvelle guerre mondiale » dans La Sclérose de la conscience (1968), pour finir avec la Lettre à mes amis chinois (1971).
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LA DIALECTIQUE DE LA RAISON, T. W. Adorno et M. Horkheimer Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 5 025 mots
- 1 média
Les deux digressions ajoutées au premier chapitre (« Ulysse, ou mythe et Raison » et « Juliette, ou Raison et morale ») radicalisent et illustrent, de façon paradoxale, les thèses des auteurs sur la domination rationnelle de la nature, qui aboutit à niveler « toutes les antinomies de la pensée bourgeoise, surtout celle entre rigueur morale et amoralité absolue ».
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POINT DE LENDEMAIN, Dominique Vivant Denon Fiche de lecture
- Écrit par Jean Marie GOULEMOT
- 4 976 mots
Elle sait initier l’ingénu à l’amoralité libertine, qui en fera un homme totalement libre, sans remords et sans préjugés. On peut, dans cette optique, faire de la traversée du château autant d’étapes initiatiques dont le parcours conduit le narrateur à la liberté amoureuse. Mais peut-on pour autant négliger la dimension parodique de ce conte libertin, trop conforme aux règles du genre pour ne pas être ironique ? La description du cabinet, l’accent mis et répété sur le secret qu’il renferme, le rituel par lequel on y pénètre, sa théâtralisation, la préciosité et le rococo du style qui le décrit en font comme la caricature des « petites maisons » chères au roman libertin.
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SIÈCLE D'OR (mise en scène C. Schiaretti)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 5 337 mots
Dans un premier temps, ces deux œuvres semblent ne s'apparenter qu'à une peinture des mœurs, sur fond d'amoralité, de cynisme, de jouissance brute... Très vite, pourtant, le tableau se révèle une description sans complaisance de la société et du monde, en même temps que surgissent les thèmes de la grâce et du salut, du péché et de la damnation. À l'étalage des turpitudes succède l'angoisse de l'homme face à sa condition.
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HOWARD BARKER, UN THÉÂTRE DE LA CATASTROPHE
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 5 374 mots
- 1 média
Frédéric Maragnani recourt dans Le cas Blanche-Neige aux couleurs et aux images de conte ainsi qu’à une distribution où se détache Marie-Armelle Deguy, reine à l'amoralité aussi tranquille que saisissante. Christian Esnay joue d'une scénographie éclatée, ouverte sur les coulisses dans le mouvement d'un chaos permanent. Et puis, surtout, Giorgio Barberio Corsetti, signe, avec Gertrude (Le Cri), une mise en scène d'une rigueur sans faille, épousant tous les reliefs du texte, passant du trivial à des images d'une force poétique qui n'a d'égale que celle de l'écriture, dans une scénographie époustouflante.