Amuïssement
- Nom masculin singulier
Définition
- en phonétique, fait de ne plus être prononcé
"amuïssement" dans l'encyclopédie
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AMUÏSSEMENT
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 407 mots
Ce phénomène a un caractère diversement contraignant, mais lorsqu'il s'impose à la totalité des usagers d'une langue (comme par exemple en uruguayen, par rapport au castillan, l'amuïssement du s du pluriel), c'est que l'ensemble du système des oppositions phonologiques est complètement remanié.
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ÉSUS
- Écrit par Christian-Joseph GUYONVARC'H
- 1 242 mots
Il s'agit en fait, très simplement, d'une évolution du thème veso- par amuïssement du v initial (phénomène fréquent dans toutes les langues celtiques), étymologie prouvée d'ailleurs par la coexistence des thèmes ethniques Esubiani et Vesubiani. Veso- signifie « meilleur, excellent » et Ésus est donc « le meilleur » ou le « très bon », épithète appliquée à Jupiter.
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PASHTO LANGUE & LITTÉRATURE
- Écrit par Guy JUCQUOIS
- 6 988 mots
Bien entendu, le pashto obéit également aux autres lois phonétiques communes à l'ensemble des langues iraniennes, comme le passage de s > h avec un amuïssement à l'initiale ou le traitement d'une dentale de date indo-européenne devant t pour aboutir au groupe st. La présence d'une série de consonnes cérébrales en afghan, caractéristique des langues indiennes, ne permet cependant pas de considérer cette langue comme une langue mêlée, intermédiaire entre les dialectes iraniens et les dialectes indiens.
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PĀṆINI (Ve s. av. J.-C. env.)
- Écrit par Pierre-Sylvain FILLIOZAT
- 11 010 mots
amuissement des désinences internes (rājan puruṣa) ; 4. amuissement du n final de rājan en composition ; 5. apparition d'une nouvelle désinence selon la fonction du nouveau mot dans la phrase (rājapuruṣaḥ [nominatif]), etc. Le destin de la grammaire de Pāṇini L'importance de cette grammaire se mesure à son influence dans la culture sanskrite. Elle a d'abord été utilisée comme manuel pratique dans les écoles pendant plus de deux millénaires.
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OCCITANES LANGUE ET LITTÉRATURE
- Écrit par Pierre BEC, Charles CAMPROUX et Philippe GARDY
- 40 292 mots
- 1 média
Le trait le plus significatif (mais non exclusif) est l'amuïssement des consonnes finales (en particulier -s du pluriel), ce qui amène certaines restructurations morphologiques inconnues du languedocien. Le provençal recouvre en gros les parlers de l'ancienne Provence, du comtat Venaissin et du comté de Nice. On peut y ajouter les parlers de Nîmes et d'Uzès, en Languedoc, qui étaient encore languedociens au xviie siècle.