Androsténedione
- Nom masculin singulier
Définition
- en chimie, 4-androstène-3,17-dione (C19H26O2) . 17-cétostéroïde d'origine surrénalienne et testiculaire dont l'activité androgénique représente 80% de celle de la testostérone
"androsténedione" dans l'encyclopédie
-
ANDROGÈNES
- Écrit par Dominique BIDET, Jean-Cyr GAIGNAULT et Jacques PERRONNET
- 5 399 mots
Dans les conditions physiologiques, les glandes corticosurrénales produisent principalement la DHEA, sous forme libre et sous forme de sulfate, et l'androsténedione. Les taux surrénaliens de sécrétion sont voisins, par vingt-quatre heures, de 17 micromoles pour la DHEA, de 40 micromoles pour le sulfate de DHEA et de 10 micromoles pour l'androsténedione.
-
ESTROGÈNES ou ŒSTROGÈNES
- Écrit par Dominique BIDET, Jean-Cyr GAIGNAULT et Jacques PERRONNET
- 6 701 mots
Ainsi, à partir de l'androsténedione se forme l'estrone et à partir de la testostérone l'estradiol. Les concentrations en estrone et estradiol sont en équilibre grâce à une o1-17 déshydrogénase spécifique. Chez la femme en période d'activité génitale, cette biogenèse, étant interrompue par la menstruation, est cyclique. En effet, pendant la phase folliculaire, les cellules ovariennes de la thèque synthétisent un maximum d'estrone et d'estradiol au moment de l'ovulation.
-
SURRÉNALES
- Écrit par Jacques DECOURT et Paul DI COSTANZO
- 50 427 mots
- 6 médias
La DHA est en majorité irréversiblement oxydée en androstènedione. L'androstènedione, d'origine surrénalienne et gonadale, ainsi que la testostérone sont en équilibre d'oxydoréduction. Finalement, la plus grande partie des catabolites de la S-DHA et de la testostérone seront donc ceux de l'androstènedione, et par conséquent les 17-cétostéroïdes (17-CS).
-
MÉNOPAUSE
- Écrit par Pierre KONOPKA
- 7 338 mots
En effet, les ovaires postménopausiques sécrètent uniquement certaines hormones masculines, comme l'androstènedione, la 17-OH progestérone ou la DHEA (déhydroépiandrostérone). La survenue de la ménopause constitue un phénomène physiologique unique dans le système endocrinien humain. En effet, aucune autre glande sécrétant des hormones (hypophyse, thyroïde, pancréas, surrénales, testicules) ne connaît le sort des ovaires, à savoir l'arrêt presque total de leurs fonctions.
-
HORMONES
- Écrit par Jacques DECOURT, Yves-Alain FONTAINE, René LAFONT, Jacques YOUNG et Encyclopædia Universalis
- 78 944 mots
- 11 médias
Elle sécrète de la déhydro-épiandrostérone et de la Δ4-androsténedione sans action biologique, mais qui, dans les surrénales et au cours de leur métabolisme périphérique, peuvent être les précurseurs d'une certaine quantité de testostérone (hormone virilisante) et d'estrogènes (hormones féminisantes). Le tableau 2 rappelle la parenté biochimique des hormones stéroïdiennes.