Anesthésiologie

"anesthésiologie" dans l'encyclopédie

• APGAR VIRGINIA (1909-1974)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 310 mots

  En 1937, elle devient la première femme à obtenir son accréditation en anesthésiologie. Premier médecin à enseigner l'anesthésie à la faculté de médecine de Columbia à New York (1949-1959), elle sera aussi la première femme médecin à y recevoir le titre de professeur titulaire. À partir de 1938, Virginia Apgar dirige également le département d'anesthésiologie au centre médical cogéré par l'université Columbia et le Presbyterian Hospital.

• LABORIT HENRI (1914-1995)

  • Écrit par Pierre HUGUENARD et Encyclopædia Universalis
  • 7 043 mots
  • 1 média

  Des travaux novateurs en anesthésiologie et en psychiatrie De cette époque de l’après-guerre datent les premières publications connues d’Henri Laborit, en particulier L'Anesthésie facilitée par les synergies médicamenteuses, par lesquelles il va révolutionner l'anesthésiologie, la psychiatrie, puis une grande partie de la médecine. En effet, en 1949, ce médecin militaire atypique est muté au laboratoire de physiologie du Val-de-Grâce, dirigé par le médecin général Jaulmes, homme cultivé, compétent, tolérant et amical.

• MORTON WILLIAM THOMAS GREEN (1819-1868)

  • Écrit par Gabriel GACHELIN
  • 2 982 mots
  • 1 média

  Quelle que soit la complexité de l’histoire des débuts de l’anesthésie, l’historiographie scientifique a retenu le 16 octobre 1846 comme la date fondatrice de l’anesthésiologie et William Morton comme l’un de ses acteurs principaux. Morton meurt à New York en 1868 d’un accident vasculaire massif.

• PRIX LASKER 2018

  • Écrit par Gabriel GACHELIN
  • 8 468 mots
  • 1 média

  Sa connaissance des modèles animaux le pousse à devenir chercheur en anesthésiologie en 1972 auprès de l’Imperial Chemical Industries (devenu par acquisitions et fusions AstraZeneca en 1999). Il se consacre alors à la mise au point d’un substitut au thiopental en anesthésie humaine. Ce substitut, rapidement identifié parmi des substances déjà étudiées, est le 2,6-diisopropylphénol ou propofol, efficace, mais difficile à utiliser car il s’agit d’une molécule grasse qui forme des gouttelettes en milieu aqueux.

• DOULEUR

  • Écrit par François BOUREAU et Jean-François DOUBRÈRE
  • 27 328 mots
  • 1 média

  La mise en évidence d'une action médullaire de la morphine est à l'origine des méthodes d'administration rachidienne, intrathécale (dans le liquide céphalo-rachidien) et épidurale* de morphine utilisées en anesthésiologie et dans le traitement de la douleur cancéreuse. Typologie des douleurs Il n'y pas une mais des douleurs, et on doit distinguer plusieurs types de douleur selon la durée d'évolution (épisodique, aiguë, chronique), selon le mécanisme physiopathologique, selon la localisation, selon l'intensité, le degré du handicap qui en résulte, l'origine maligne ou non.