Angoissé
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- éprouvant de l'angoisse
- sujet à de fréquentes angoisses
Employé comme nom
- celui qui est sujet à l'angoisse
Forme dérivée du verbe « angoisser »
"angoissé" dans l'encyclopédie
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ANGOISSE EXISTENTIELLE
- Écrit par Jean BRUN
- 14 029 mots
- 1 média
L'être angoissé éprouve qu'il ne peut se comprendre à partir du monde et qu'il demeure isolé en lui-même : nous sommes angoissés devant notre être-dans-le-monde. Née de notre condition, l'angoisse nous la révèle et se situe au cœur de la relation de l'étant à l'Être. Pour Heidegger, l'existant est, en effet, la négation d'une totalité qu'il constituerait.
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PHOBIE (psychanalyse)
- Écrit par François PERRIER
- 18 679 mots
L'angoisse Jusqu'à la fin de son œuvre, Freud ne s'est pas estimé satisfait de sa théorie de l'angoisse. Selon un premier schéma, celle-ci surgit lorsque, de par un processus de refoulement qui a détaché la libido de ses « objets d'investissement », une quantité d'énergie libidinale, désormais libre, et non plus fixée, ne trouve pas à se réinvestir.
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DIEL PAUL (1893-1972)
- Écrit par Alain BAVELIER
- 3 613 mots
L'effroi devant le mystère est habituellement refoulé par les croyances contradictoires : soit en la Providence, qui surveille l'individu, soit dans le Hasard, qui l'ignore ; il en résulte une désorientation sur le sens de la vie et une exaltation de l'angoisse ; l'angoisse, moteur évolutif de l'apparition de la vie, devient alors involutive. Mais l'homme peut aussi comprendre et sublimer cet effroi ; il assumera la tâche vitale de combattre sa propre vanité et ainsi trouvera la récompense, la joie, qui est le contraire de l'angoisse morbide (La Peur et l'angoisse, 1956).
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CASTRATION, psychanalyse
- Écrit par Pierre KAUFMANN
- 3 829 mots
L'abandonne-t-il précocement, il s'expose, enfant, à l'angoisse. La mutilation ainsi entrevue comme possible en rétroaction de la sexualité féminine ne sera cependant redoutée dans son éventualité qu'au titre de châtiment. De là l'étroite solidarité de la menace de castration avec la structure œdipienne, et l'issue qui lui est en principe donnée dans l'identification.
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DÉSIR (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 17 009 mots
L’angoisse de la naissance est d’abord un phénomène respiratoire, et toute angoisse ultérieure répéterait l’angoisse initiale. Mais toute angoisse est aussi angoisse de castration, c’est-à-dire de séparation d’avec le corps de la mère – on retrouve ici l’hypothèse d’Aristophane. Une telle angoisse possède une fonction essentielle : si la naissance ne s‘accompagnait pas d’une prodigieuse angoisse, rien ne pourrait s’opposer au désir fantasmatique de retourner dans le ventre maternel, rien ne nous contraindrait à évoluer, à « grandir ».