Anhistoricité
- Nom féminin singulier
Définition
- en philosophie, caractère spécifique de l'anhistoricisme
"anhistoricité" dans l'encyclopédie
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FÉMINISME Histoire du féminisme
- Écrit par Geneviève FRAISSE
- 19 133 mots
- 2 médias
C'est peut-être ce subtil mélange d'histoire et d'anhistoricité qu'il faudrait analyser. Là encore, il y a paradoxe. Dans la pratique, avec le féminisme des années 1970, on note une semblable tension. Né juste après 1968, le Mouvement de libération des femmes rencontra immédiatement la contradiction évoquée ci-dessus entre le féminisme et la gauche.
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SIMENON GEORGES (1903-1989)
- Écrit par Pierre DELIGNY et Michel LEMOINE
- 18 184 mots
- 1 média
Contrairement aux fictions de ce dernier, qui les introduit dans le cadre de conflits ayant marqué le xxe siècle, celles de Simenon ne comportent pas – ou comportent très peu – de références à l'histoire, au point que l'on a pu parler de leur “anhistoricité” (Jean Fabre). Néanmoins, si son œuvre romanesque ne reflète pas l'histoire de son époque, si elle n'est engagée ni politiquement ni socialement (bien que nous puissions souvent lire entre les lignes où vont les sympathies de l'auteur), elle a le mérite de caractériser les malaises de l'homme contemporain, à l'égal par exemple des œuvres de Green, ou de Sartre et de Camus à leurs débuts.
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PSYCHOLOGIE SOCIALE
- Écrit par Laurent BÈGUE
- 24 632 mots
L’expérimentation constitue également un motif de critiques récurrentes, notamment concernant sa déontologie (les recherches de Milgram sur la soumission à l’autorité ayant concentré de nombreuses critiques, du fait de la tromperie des participants et du malaise qui était induit par l’expérience), son anhistoricité, son asocialité supposée (par l’épuration jugée aseptisante des procédures impliquées par la manipulation des variables et le recours à des participants étudiants n’ayant, lorsqu’ils interagissent, aucune histoire commune).
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HOMME La réalité humaine
- Écrit par Alphonse DE WAELHENS
- 78 916 mots
- 6 médias
Un débat domine, depuis toujours, l'anthropologie. Suffit-il, pour situer l'homme, de le placer, simplement, en tête de la lignée des mammifères supérieurs, en lui accordant cette primauté parce qu'il se trouve doté d'un caractère, d'une « différence spécifique », qui le distingue de tous les autres membres de cette lignée, proches et lointains : la rationalité ? La fameuse définition que donne de lui Aristote : l'homme est un animal doué de raison, équivaut sans doute à une réponse affirmative.