Anthropomorphique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- lié à l'anthropomorphisme, ayant tendance à donner des caractères humains à des animaux ou des objets
"anthropomorphique" dans l'encyclopédie
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ANTHROPOMORPHIQUE ARCHITECTURE
- Écrit par Martine VASSELIN
- 5 825 mots
De tout temps les architectes ont senti qu'il existait des affinités autres que d'usage entre les édifices et les hommes. La critique architecturale l'exprime confusément qui parle de l'ossature, des membres, de la tête ou de l'épiderme d'une construction. Mais cette impression diffuse a parfois suscité chez les architectes la volonté expresse d'établir des rapports analogiques entre les édifices et le corps humain.
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ANTHROPOMORPHISME
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 41 485 mots
- 1 média
Mais point n'est besoin de quitter l'humanité pour voir se déployer le jeu de la pensée anthropomorphique ; il semble, en effet, que certaines représentations que l'homme se donne de lui-même, par exemple de sa genèse et de son développement, ou encore certaines doctrines sociales ou politiques s'articulent selon un schéma anthropomorphique particulier.
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ÉVHÉMÉRISME
- Écrit par Pierre HADOT
- 1 657 mots
Voulait-il, tout en gardant une religion astrale, critiquer la religion anthropomorphique et appartient-il ainsi au mouvement de l'Aufklärung sophistique ? S'agit-il au contraire d'une apologie (ou peut-être d'une critique) du culte des souverains qui commençait à se développer dans les monarchies hellénistiques ? Quoi qu'il en soit, son roman, traduit par Ennius, devait fournir des arguments à la polémique antipaïenne des Pères de l'Église latine.
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MEYERSON ÉMILE (1859-1933)
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 3 111 mots
Il convient ici de distinguer : une « causalité scientifique », apte à discerner l'identité transformée de l'antécédent au conséquent ; une « causalité théologique », calquée sur le modèle anthropomorphique des changements provoqués par une volonté extérieure ; enfin, le concept hybride de « causalité efficiente ». La science tend à l'identité pure, soit, paradoxalement, à la destruction de son objet et à sa propre négation comme travail : puisque la nature existe, il faut à la raison d'incessants détours, de perpétuels compromis avec l'expérience, pour expliquer ce qui l'arrête.
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ASH‘ARĪ ABŪ L-ḤASAN ‘ALĪ BEN ISMĀ‘ĪL AL- (874 env.-935)
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 3 056 mots
Entre la conception anthropomorphique des attributs de Dieu et leur négation par leur réduction à l'essence divine, al-Ash‘arī déclare que les attributs ne sont pas Dieu et ne sont pas autre chose que Dieu. Ce juste milieu suppose un équilibre qu'al-Ash‘arī garde difficilement. Il semble souvent pencher vers les doctrines des ḥanbalites les plus littéralistes.