Anthropomorphisé
- Adjectif masculin singulier
- Verbe au participe passé masculin singulier
Définition
- qualifie un animal ou une chose à qui l'on attribue un compartiment ou un aspect humain
Forme dérivée du verbe « anthropomorphiser »
"anthropomorphisé" dans l'encyclopédie
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HUGHES TED (1930-1998)
- Écrit par Paul VOLSIK
- 4 954 mots
Ici, le héros central, Crow, dont il raconte les multiples aventures, ressemble aux « héros tricheurs », à l'homme-coyote des Indiens : c'est un animal anthropomorphisé de façon bouffonne, un être stupide, « mauvais », glouton, ridicule... et sympathique, au-delà, ou plutôt en deçà, du bien et du mal, effrayant et peureux, envisagé par-dessus tout comme un survivant.
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OLMÈQUES
- Écrit par Claude-François BAUDEZ
- 17 854 mots
- 2 médias
Le principe de « la partie pour le tout » est largement utilisé, notamment pour faire référence au personnage essentiel de l'iconographie olmèque, le jaguar anthropomorphisé ou le bébé-jaguar : crâne fendu, yeux en amande, bouche en « chapeau de gendarme », sourcils « en flamme », motifs en U ou en X, pattes griffues du félin. Si la céramique dans son ensemble utilise un langage commun, beaucoup de productions locales sont originales et les échanges permettent d'élargir le répertoire des formes et des motifs.
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RÉCIT
- Écrit par Louis MARIN et Jean VERRIER
- 48 908 mots
- 3 médias
Peut-il exister un récit sans personnage ? L'énoncé : « Il pleut », est-il un récit ? Qu'il s'agisse du récit d'une électrolyse, ou même d'une démonstration mathématique considérée dans sa narrativité, on peut toujours trouver un sujet à une action et ce sujet est souvent anthropomorphisé. Peut-être faudrait-il parler de l'« effet personnage » ? Provisoirement, on pourra l'analyser au moins à quatre niveaux.
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ANTHROPOMORPHISME
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 41 485 mots
- 1 média
Quoi qu'il en soit, c'est toujours l'autre qui « anthropomorphise », c'est moi qui le vois et lui qui a tort. La naïveté de Goethe fait sourire, qui nous prévient que « l'homme ne s'aperçoit jamais combien il est anthropomorphique ». Peut-être doit-on voir dans l'anthropomorphisme un concept voué à une épuration jamais achevée, tandis qu'il renaîtrait toujours nouveau de ses cendres, fantôme jamais exorcisé ? Peut-être la présence de l'inhumain suffit-elle à le tuer ? Si son sort peut sembler lié à celui d'une idéologie humaniste, n'oublions pas non plus qu'il se situe tout entier du côté de l'imaginaire, image effective ou fantasme théorique, et qu'à ce titre, s'il ne peut être réduit, il doit du moins être dépassé.