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Antiélectron

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. en physique, élément qui s'oppose à l'électron

"antiélectron" dans l'encyclopédie

  • ANDERSON CARL DAVID (1905-1991)

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 3 043 mots

    C'est avec cet appareillage qu'il réussit le 2 août 1932 à photographier la trace d'un antiélectron – appelé aussi positon – issu de quelque violent processus cosmique. Il est à noter qu'Anderson n'était pas au courant des travaux du théoricien britannique Paul Dirac qui, un an auparavant, avait prédit, pour des nécessités de cohérence mathématique, qu'une théorie quantique et relativiste devait associer à toute particule telle que l'électron un alter ego de charge opposée.

  • INTERACTIONS (physique) Interaction nucléaire faible

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 17 187 mots
    • 4 médias

    La radioactivité β+ est une réaction plus rare mais très semblable, où un noyau (A, Z) se transmute en un élément (A, Z – 1) en émettant un antiélectron (ou positron, e+) et un neutrino selon : (A, Z) → (A, Z – 1) + e+ + ν. Le potassium 40 se désintègre ainsi en argon 40, réaction utilisée dans la technique de datation des roches d’origine magmatique.

  • HYDROGÈNE (physique)

    • Écrit par Bernard PIRE
    • 33 860 mots
    • 9 médias

    Mises en évidence par la découverte de l’antiélectron, le positron (ou positon) parmi les rayons cosmiques en 1932, puis de l’antiproton et de l’antineutron en 1955, les antiparticules sont maintenant couramment fabriquées dans les expériences de physique des particules et même utilisées dans des faisceaux de positrons ou d’antiprotons accélérés jusqu’à des énergies considérables.

  • ÉLECTRONS

    • Écrit par Jean-Eudes AUGUSTIN et Bernard PIRE
    • 36 606 mots
    • 5 médias

    Le positron est un antiélectron, au sens que sa rencontre avec un électron se traduit par une transformation commune en énergie. Ce processus est appelé annihilation. Selon l'énergie de l'électron et du positron, l'annihilation peut produire toutes sortes de particules : les collisions électron-positron constituent un des principaux moyens d'étude des interactions élémentaires.

  • ANTIMATIÈRE

    • Écrit par Bernard PIRE et Jean-Marc RICHARD
    • 38 115 mots
    • 4 médias

    L'antihydrogène, par exemple, est formé d'un antiélectron chargé positivement, appelé « positon », tournant autour d'un antiproton. Il en va de même pour les autres antiatomes et même pour les antimolécules les plus complexes, qui obéissent certainement aux mêmes lois chimiques que celles qui régissent la matière. À ce stade de l'exposé, l'imagination prend facilement le relais.

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