Anti-destin
- Nom masculin singulier
Définition
- totalité des forces qui, dans l'action humaine, s'opposent à la soumission passive à un destin
"anti-destin" dans l'encyclopédie
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MUSÉE IMAGINAIRE
- Écrit par Guy BELOUET
- 4 581 mots
- 1 média
» Le musée imaginaire est bien un concept moderne, celui d'une époque qui a pu confronter les civilisations les plus diverses, les plus lointaines, les plus étrangères l'une à l'autre, et il en représente non pas la synthèse, mais l'aboutissement, suscitant l'interrogation et assumant le rôle que Malraux assigne à l'art, cet « anti-Destin » ; « la naissance du Musée imaginaire et celle de l'art moderne sont inséparables, et le rôle de révélateur joué par Olympia est repris par Les Demoiselles d'Avignon ».
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LES VOIX DU SILENCE, André Malraux Fiche de lecture
- Écrit par Adrien GOETZ
- 5 942 mots
- 1 média
Son dédain pour une histoire de l'art traditionnelle, qui place au premier plan la chronologie et la distinction géographique des « écoles », lui a valu l'animosité des historiens de l'art, qui, à la suite de Georges Duthuit, byzantiniste réputé et gendre de Matisse, ont mis en cause non seulement ses connaissances réelles mais, plus fortement, sa conception de l'art comme « anti-destin ».
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ESTHÉTIQUE L'expérience esthétique
- Écrit par Daniel CHARLES
- 27 952 mots
- 2 médias
Prenant résolument le contre-pied de la thèse bien connue de Malraux sur l'art « anti-destin », de Kerckhove évoque l'expérience littéraire : « Les trois Parques, écrit-il, sont la première chaîne de montage, expertes dans la gestion de la durée : Clotho dévide, Lachesis mesure, et Atropos coupe le fil du destin. Trois figures du temps, trois figures aussi de l'écriture, le fil du récit, son articulation, et son interruption.
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CULTURE Le choc des cultures
- Écrit par Jean-François MATTÉI
- 35 036 mots
- 10 médias
La culture qu'il défendait devrait alors assurer le relais de l'art traditionnel dont l'imaginaire a pris dans l'histoire la forme d'un « anti-destin ». Mais le destin de la culture d'État a pris plutôt en France la forme d'un « anti-Malraux ». L'artiste en lui savait que « l'héritage de la noblesse du monde » risquait de se dissiper sous le « mot si confus de culture ».
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MALRAUX ANDRÉ (1901-1976)
- Écrit par Jacques LECARME
- 49 592 mots
- 2 médias
» Seule notre époque, écartant la notion de sacré comme le mirage du réalisme, peut prendre conscience du sens de l'art, qui crée un monde irréductible à celui du réel et devient « un anti-destin ». Cette méditation sur l'art recourt à un style sensiblement différent de celui des romans : une prose mélodique et souvent solennelle fait écho à celles de Michelet et de Chateaubriand.