Anti-impérialisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en politique, doctrine opposée à la théorie de l'impérialisme
"anti-impérialisme" dans l'encyclopédie
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PANISLAMISME
- Écrit par Robert SANTUCCI
- 4 107 mots
Ils échouèrent, certains de leurs interlocuteurs arabes ayant adopté sous l'influence de dirigeants comme Nasser d'autres options : arabisme, anti-impérialisme, neutralisme les rapprochant de Nehru... D'autres initiatives se succéderont jusqu'à nos jours, essentiellement au travers de l'Organisation de la conférence islamique et de la Ligue islamique mondiale, aboutissant à des rencontres dans toutes les métropoles du monde musulman : La Mecque, Jérusalem, Le Caire, Bagdad, Rabat, Téhéran, Karachi, Djakarta, Mogadiscio, Nairobi.
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GUEVARA ERNESTO dit LE CHE (1928-1967)
- Écrit par Olivier COMPAGNON
- 5 112 mots
- 1 média
Tout au long des années 1960 et 1970, le Che – ainsi surnommé du fait de l'usage récurrent qu'il faisait de cette interjection argentine – est à la fois une icône de la jeunesse contestataire occidentale et une idole dans le Tiers Monde, où l'on célèbre son activisme révolutionnaire, son anti-impérialisme, sa volonté radicale de changement social ou sa remise en cause du modèle soviétique.
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L'ENNEMI AMÉRICAIN (P. Roger) Fiche de lecture
- Écrit par Éric FASSIN
- 5 899 mots
» Reste pourtant que, avant même la chute du World Trade Center, c'était déjà contre l'anti-impérialisme tel qu'on le rencontre dans Le Monde diplomatique que Philippe Roger engageait sa recherche. Pourquoi pas ? Encore faut-il relever que la vigilance se paie ici d'un aveuglement : entre la chute du Mur de Berlin et le retour de flamme anti-impérialiste, l'antiaméricanisme était surtout le fait d'intellectuels libéraux ou républicains dénonçant le « politiquement correct » et la « tyrannie des minorités ».
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CHÁVEZ HUGO (1954-2013)
- Écrit par Frédérique LANGUE
- 6 880 mots
- 1 média
Dirigeant charismatique, Hugo Chávez s'est imposé comme le chantre de l'unité latino-américaine, de l'anti-impérialisme voire de l'anti-américanisme, ayant, plus que ses prédécesseurs, fait du pétrole une arme politique incontournable. Au-delà du culte de la personnalité évoqué par ses détracteurs, de dérives autoritaires et de l'incarnation d'un personnalisme politique sui generis, le « Commandant » est devenu pour l'histoire officielle de son pays le « Bolívar du xxie siècle ».
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ABD EL-KRIM (1882-1963)
- Écrit par Jean-Louis MIÈGE
- 8 280 mots
- 3 médias
Il opposa les défenseurs de l'image d'un héros, dès l'enfance promis à son destin de résistant, « constamment inflexible dans ses convictions et son anti-impérialisme » (Ameziane) aux tenants d'un personnage plus complexe, d'abord « loyal serviteur de la cause espagnole », puis s'engageant tour à tour dans des « options différentes, sinon franchement contraires », pour finalement, habilement, capter à son profit un courant qui « était créé et existait sans lui » (Ayache).