Antiacadémique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
Employé comme adjectif
- s'opposant aux principes académiques
Employé comme nom
- opposant aux principes académiques
"antiacadémique" dans l'encyclopédie
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MAÎTRE DE LA VUE DE SAINTE-GUDULE (actif entre 1470 et 1490)
- Écrit par Jacques FOUCART
- 3 284 mots
La réaction antiacadémique et anticonventionnelle qui s'amorce avec le Maître de Sainte-Gudule (et avec un autre artiste bruxellois, le Maître de la Légende de sainte Barbe) n'en est donc que plus intéressante à observer. Ses œuvres, bien aisées à reconnaître à cause de l'évidence du style, ne sont pas rares : on connaît de lui, en dehors de la fameuse Instruction du Louvre, La Résurrection (musée des Arts décoratifs, Paris), un fragment d'une Présentation au Temple, une Annonciation et un Mariage de la Vierge (Bruxelles) ; on peut ajouter à cela La Vierge et l'Enfant (musée diocésain de Liège), Le Mariage de la Vierge (musée épiscopal de Haarlem), Tête d'homme (Londres) et Vêtir ceux qui sont nus (dans la collection Thyssen à Madrid, avec un très fin paysage urbain), tableau qui, dans la même série des Œuvres de miséricorde, fait pendant à une autre œuvre conservée au musée de Cluny à Paris.
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VERGER PIERRE (1902-1996)
- Écrit par Rubens RICUPERO
- 7 113 mots
Lui, qui était l'incarnation même de l'esprit antiacadémique, qui n'était même pas parvenu au baccalauréat, obtenait le titre de docteur ! Quelques années auparavant, il avait été nommé au C.N.R.S. À cette époque, ses déplacements fréquents entre Bahia et le Dahomey ou le Nigeria font de lui une sorte de passeur entre ces deux mondes. En 1952, à Kétou, il est initié au culte d'Ifá et gagne le titre prestigieux de babalawo (père du secret).
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RUSSIE (Arts et culture) L'art russe
- Écrit par Michel ALPATOV, Olga MEDVEDKOVA, Cécile PICHON-BONIN et Andreï TOLSTOÏ
- 103 930 mots
- 23 médias
Par art russe ancien les historiens de l'art désignent la période d'activité artistique qui débute en Russie par l'adoption du christianisme, en l'an 988, et se poursuit jusqu'à la réforme de Pierre le Grand, au début du xviiie siècle, moment où l'art religieux d'inspiration byzantine est remplacé par un art profane qui participera à tous les grands courants de l'art occidental : baroque, néo-classicisme, romantisme et réalisme.