Antibolchévique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en politique, qui est hostile aux idées bolcheviques
"antibolchévique" dans l'encyclopédie
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YOUDENITCH NIKOLAÏ NIKOLAÏEVITCH (1862-1933)
- Écrit par Alexandre BENNIGSEN
- 2 088 mots
- 1 média
N'ayant pas réussi à établir un front antibolchevique avec les Finlandais, il se rend en 1918 en Estonie et, avec l'aide des Anglais, y organise une petite armée composée surtout d'officiers. En juin 1919, Koltchak le nomme commandant en chef des forces blanches du Nord-Ouest. Pour dégager Koltchak durement pressé, il lance aussitôt sa première offensive contre Petrograd.
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AKHMATOVA ANNA (1889-1966)
- Écrit par Michel AUCOUTURIER
- 13 998 mots
Le nom de Goumiliov, fusillé en 1921 à la suite d'un complot antibolchevique, va cependant lui fermer pour de longues années les portes des maisons d'édition soviétiques. Entre 1923 et 1940, elle ne pourra publier que quelques traductions. Jusqu'en 1934, elle cessera pratiquement d'écrire des vers et se vouera à des recherches sur l'architecture ancienne de Saint-Pétersbourg, ainsi qu'à des travaux d'histoire littéraire consacrés à Pouchkine, dont certains sont encore inédits.
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EUROPE Histoire de l'idée européenne
- Écrit par Jean-Baptiste DUROSELLE et Alfred GROSSER
- 57 839 mots
- 1 média
C'est au nom de l'« Europe nouvelle » que Hitler lança la « croisade antibolchevique ». Les Allemands, dit-il, seront « capables de fournir à toute l'Europe sa classe dirigeante [...] Les générations qui nous suivront accepteront certainement l'unification de l'Europe que nous sommes en train d'accomplir. » Mais l'Europe de l'esclavage conçue par Hitler fut vaincue par les Alliés et par la résistance des peuples.
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RUSSIE (Arts et culture) La littérature
- Écrit par Michel AUCOUTURIER, Marie-Christine AUTANT-MATHIEU, Hélène HENRY, Hélène MÉLAT et Georges NIVAT
- 131 987 mots
- 7 médias
Produit d'une société dont l'histoire est caractérisée par une suite de ruptures brutales, la littérature russe est née de la première de ces ruptures, celle qui, dans les dernières années du premier millénaire, fait de la Russie païenne évangélisée par Byzance l'un des grands États de la chrétienté médiévale. Une seconde rupture, provoquée à l'aube du xviiie siècle par la transformation de l'État et de la société russe entreprise par Pierre le Grand, trace une frontière chronologique entre la littérature médiévale, d'inspiration religieuse, et une littérature moderne, laïque, dont l'évolution générale est parallèle à celle des autres littératures européennes.