Antigènes-anticorps
- Adjectif invariant en genre et en nombre
Définition
- en biochimie, qualifient des réactions de fixation des antigènes par les anticorps en immunochimie
"antigènes-anticorps" dans l'encyclopédie
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ANTICORPS MONOCLONAUX
- Écrit par Michel MAUGRAS et Jean-Luc TEILLAUD
- 11 750 mots
Les substances chimiques reconnues comme étrangères, qu'elles soient des associations de molécules ou des molécules, sont appelées antigènes. L'anticorps identifiera l'antigène grâce à la complémentarité entre une partie de l'anticorps et une partie de l'antigène, l'épitope. Chaque anticorps est synthétisé par une population cellulaire issue d'un seul lymphocyte nommé clone.
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ANTIGÈNES
- Écrit par Joseph ALOUF
- 40 594 mots
- 5 médias
Parmi les variétés infinies de protéines antigéniques, seuls les épitopes de cinq molécules, notamment le lyspozyme et la neuraminidase du virus de la grippe, sont complètement connus grâce à l'analyse par diffraction aux rayons X des complexes cristallisés antigènes-anticorps. Chaque épitope couvre une surface de 65 à 90 nm2 (de quinze à vingt-deux acides aminés), contractant de soixante-quinze à cent vingt liaisons hydrogène avec le paratope, outre les interactions coulombiennes et hydrophobes.
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ALLERGIE & HYPERSENSIBILITÉ
- Écrit par Bernard HALPERN, Georges HALPERN, Salah MECHERI et Jean-Pierre REVILLARD
- 69 149 mots
- 2 médias
Elle peut être induite soit par des complexes antigènes-anticorps, soit par des polysaccharides de parois bactériennes. Seule la première éventualité implique un processus immunologique de reconnaissance spécifique de l'an
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REIN
- Écrit par Paul JUNGERS
- 85 242 mots
- 8 médias
Les fonctions d'excrétion et la régulation de la composition du « milieu intérieur », où vivent les cellules qui composent l'organisme, sont étroitement liées dans toute la série animale ; toutefois, ce n'est que chez les vers qu'apparaissent des organes excréteurs spécialisés : ce sont des tubes (protonéphridies des Turbellariés par exemple, néphridies des Annélides) reliant les espaces interstitiels ou le cœlome au milieu extérieur.
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IMMUNITÉ, biologie
- Écrit par Joseph ALOUF, Michel FOUGEREAU, Dominique KAISERLIAN-NICOLAS et Jean-Pierre REVILLARD
- 118 295 mots
- 11 médias
Le système immunitaire assume l'une des grandes fonctions physiologiques des Vertébrés : l'aptitude à la reconnaissance d'un nombre prodigieux de structures moléculaires distinctes, les antigènes. Un antigène est classiquement réputé « étranger » à l'organisme chez lequel il provoque une réponse immunitaire. D'où la conception selon laquelle le système immunitaire a pour fonction essentielle la distinction du « soi » (les divers constituants de son propre organisme) et du « non-soi ».