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Aporétique

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. en logique, relatif à une aporie (contradiction de fond dans un raisonnement)

"aporétique" dans l'encyclopédie

  • APORIE

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 4 413 mots

    À partir de là, on parle parfois d'un style aporétique en philosophie, qui consiste à inventorier les impasses liées à la position d'un problème, à faire converger les recherches vers un constat d'échec, parfois avec le secret espoir d'en tirer des ressources analogues à celles fournies par la théologie dite « négative ». Plus profondément encore, on fera de l'aporie le symbole d'une situation existentielle fondamentale faite de manque et de désarroi.

  • CARNÉADE (214-129 av. J.-C.)

    • Écrit par Pierre HADOT
    • 1 403 mots

    Philosophe grec de la Nouvelle Académie — c'est-à-dire de la période de l'école platonicienne qui va d'Arcésilas à Philon de Larisse et pendant laquelle s'est réalisé, en réaction contre le dogmatisme de l'Ancienne Académie, un retour à l'esprit aporétique de Socrate —, Carnéade scandalise les Romains, lors de l'ambassade dite des philosophes (~ 156/155), en tenant volontairement, à deux jours d'intervalle, des discours opposés sur le thème de la justice (Lactance, Institutions chrétiennes, V, 14).

  • DAMASCIUS (470 env.-env. 544)

    • Écrit par Pierre HADOT
    • 1 996 mots

    Damascius représente, dans l'école néo-platonicienne, un esprit nouveau, radicalement critique et aporétique, qui n'hésite pas à remettre en question le système dogmatique de ses prédécesseurs, notamment Proclus. Cela est déjà manifeste dans ses commentaires de Platon, où il dénonce souvent les solutions trop systématiques de Proclus en ramenant ses disciples au sobre examen de la structure réelle et concrète des dialogues platoniciens.

  • THÉOPHRASTE (371 av. J.-C./70-288 av. J.-C./87)

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 2 499 mots

    La forme aporétique de sa métaphysique (dont on possède neuf fragments) et surtout la nature des limitations apportées à la finalité révèlent les réticences d'un esprit positif à l'égard de la philosophie première. En logique, il paraît, de la même façon, s'être plus intéressé à la théorie des modalités qu'à la fonction métaphysique du syllogisme, et les classifications qu'il propose en botanique, principalement celle des maladies des végétaux dans les neuf livres de l'Histoire des plantes (Peri phytôn historia) et les six livres du Traité sur les causes des plantes (Peri phytôn aitiôn) — seuls traités complets qui nous restent — confirment l'orientation scientifique de sa recherche.

  • CONTROVERSE

    • Écrit par Fernando GIL
    • 5 872 mots

    Il existe un « intérêt » dans le « conflit » de la raison avec elle-même, car ce conflit dévoile les limites internes de la pensée, qui est par essence aporétique. Cette problématique demeurera au cœur de l'idéalisme allemand et elle est encore vivante dans la théorie catégoriale de N. Hartmann. En philosophie des sciences, la même approche inspire la dialectique mathématique d'A.

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