Apothéose
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- conclusion brillante d'une réunion, d'un événement
- dans l'Antiquité, déification d'un héros après sa mort
- apogée, gloire, exaltation extrême
Forme dérivée du verbe « apothéoser »
"apothéose" dans l'encyclopédie
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APOTHÉOSE
- Écrit par Catherine SALLES
- 4 025 mots
Au second siècle, l'apothéose devient de règle pour tous les empereurs : il ne suffit plus que le Sénat se prononce sur leurs mérites ; une cérémonie publique d'incinération sur un bûcher d'apothéose doit apporter à tous la preuve spectaculaire que l'empereur a été divinisé. Celui-ci n'est plus le seul à recevoir cette consécration : sa femme reçoit le même honneur (formation du couple impérial du divus et de la diva), parfois même d'autres membres de la famille impériale (cette dernière, à la fin du iie siècle, est ordinairement qualifiée, dans sa totalité, de divina).
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GIROUST FRANÇOIS (1738-1799)
- Écrit par Marc VIGNAL
- 1 014 mots
Surintendant de la musique du roi de 1782 à 1792, il n'en écrit pas moins, ultérieurement, le Chant pour la fondation de la République et L'Apothéose de Marat et Le Peletier. Membre de l'Institut en 1796, il meurt fort pauvre à Versailles. On lui doit essentiellement quatre-vingt-dix motets, sept messes, un requiem et quatre oratorios, mais aussi un opéra (Télèphe), un ballet (Amphion), un divertissement (La Guerre).
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TRAINI FRANCESCO (mort apr. 1347)
- Écrit par Marie-Geneviève de LA COSTE-MESSELIÈRE
- 1 273 mots
Les seules peintures qu'on puisse attribuer à Francesco Traini avec certitude sont le Retable de saint Dominique (1344-1345, musée et séminaire de Pise) et l'Apothéose de saint Thomas d'Aquin (1363, église Sainte-Catherine, Pise). On en a rapproché, entre autres, des panneaux comme le Saint Paul du musée de Nancy (son pendant, Saint Ambroise, a été détruit dans un incendie).
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COLONNE TRAJANE (Rome)
- Écrit par Gilles SAURON
- 1 275 mots
- 2 médias
La signification originelle du monument est donc claire : le socle manifestait le retour à la terre du corps de l'empereur, la statue colossale son ascension céleste comme nouveau dieu, et la frise les exploits qui lui avaient mérité cette apothéose.
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LA MORT DE SARDANAPALE (E. Delacroix)
- Écrit par Barthélémy JOBERT
- 1 396 mots
Le même antagonisme se retrouva au salon de 1827-1828 : Ingres présenta L'Apothéose d'Homère, qui autant par son sujet que par son style fut considéré comme un tableau manifeste, alors que la gigantesque toile de Delacroix, La Mort de Sardanapale, devenait emblématique de tous les défauts du romantisme. Ainsi s'établit, aux yeux du public et de la critique, une opposition qui allait se poursuivre pendant toute la carrière des deux peintres.