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Arithmologie

  • Nom féminin singulier

Définition

  1. en mathématiques, science des nombres et des grandeurs

"arithmologie" dans l'encyclopédie

  • MACROBE (IVe-Ve s.)

    • Écrit par Pierre HADOT
    • 1 409 mots

    Son Commentaire sur le Songe de Scipion est une exégèse très développée du fameux texte de Cicéron, qui fait appel à des sources grecques néo-platoniciennes, notamment au commentaire de Porphyre sur le Timée de Platon, pour développer des théories sur la nature et la destinée des âmes, sur la hiérarchie des êtres, sur l'arithmologie et la cosmologie.

  • LEFÈVRE D'ÉTAPLES JACQUES (1450 env.-1537)

    • Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
    • 2 872 mots

    Sans doute le goût des chiffres et l'arithmologie tiennent-ils chez lui une place qu'un moderne juge outrancière ; reste que, de la Physique aux Politiques en passant par la Logique, le texte d'Aristote se retrouve nettoyé et difficilement utilisable dans le sens où l'avait pris jusqu'alors la tradition thomiste. Ce travail énorme accomplit ce que Rabelais définit comme : « débarrasser des gloses tant sales », c'est-à-dire ce qui caractérise la Renaissance.

  • ARITHMOSOPHIE

    • Écrit par Antoine FAIVRE
    • 4 622 mots

    L'Ancien et le Nouveau Testament, par exemple, où les nombres ne semblent jamais arbitraires, renferment une arithmologie très élaborée, dont on retrouve les structures non seulement dans toutes les traditions mais jusque dans la physique et la psychologie modernes. « Il nous a fallu, écrit Matila Ghyka, attendre l'établissement de la théorie des ensembles de Cantor-Russell pour redécouvrir que le chiffre 2, le nombre 2, la dyade ou le couple, et l'idée de dualité étaient des choses bien différentes » (Le Nombre d'or, Paris 1952).

  • IHWĀN AL-ṢAFĀ' (Frères de la pureté)

    • Écrit par Yves MARQUET
    • 7 611 mots

    Sources Les Iẖwān al-Ṣafā’ font appel à des sources chrétiennes et juives, à des œuvres persanes et hindoues, mais surtout grecques : Platon, néo-platoniciens, Ptolémée (astrologie), Pythagore (mathématiques, musique, arithmologie), Hermès Trismégiste (écrits « philosophiques », astrologiques, magiques) et d'autres encore. Par contre, ils connaissent mal Aristote, qui pour eux est essentiellement l'« inventeur de la logique ».

  • PYTHAGORE (580 av. J.-C.?-? 500 av. J.-C.) ET PYTHAGORISME

    • Écrit par Marcel DETIENNE et Daniel SAINTILLAN
    • 17 481 mots
    • 2 médias

    Sur cette conception s'est développée toute une arithmologie mystique, assignant aux nombres des propriétés qualitatives. Ainsi la tétraktys, ou somme des quatre premiers nombres, qui est représentée par le triangle décadique et qui enveloppe en elle les natures du pair et de l'impair, sera désignée comme le fondement de toutes choses. De ce type de spéculation relèveraient les découvertes mathématiques que la tradition attribue à Pythagore : outre le théorème qui porte son nom, et celui de la somme des angles du triangle, la construction de certains polyèdres réguliers, les débuts du calcul des proportions et peut-être le pressentiment du problème des irrationnelles.

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