Bédouinité
- Nom féminin singulier
Définition
- en ethnologie, caractéristiques culturelles et sociales, spécifiques des bédouins
"bédouinité" dans l'encyclopédie
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KUTHAYYIR (665 env.-env. 723)
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
- 1 228 mots
Kuthayyir y reste cependant encore très marqué par le milieu ḥidjāzien et par la bédouinité. De nos jours, ce poète conserve le renom dont il jouissait déjà de son vivant.
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KUMAYT AL- (680-env. 743)
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
- 1 207 mots
D'une façon générale, la langue de ce poète est simple ; l'insertion, ici et là, de mots et de figures du vocabulaire poétique de la bédouinité choque plutôt qu'elle ne convainc. Pour autant que l'état de l'œuvre permette d'en juger, il semble que l'on ait affaire à un bon poète, mais de deuxième rang, qui n'a pas eu de rôle marquant dans l'évolution de la poésie arabe.
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‘ADĪ IBN ZAYD (av. 550-env. 600)
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
- 1 269 mots
Ces particularités ainsi que la simplicité de sa langue distinguent assez aisément ‘Adī ibn Zayd des poètes arabes de la bédouinité.
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WALĪD II AL- (708/09-744) calife omeyyade (743)
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
- 3 468 mots
Certains d'entre eux s'expriment dans une langue simple qui soutient avec beaucoup de bonheur un lyrisme intérieur surprenant à une époque où la bédouinité dominait encore la poésie. Tout ici est naturel, sincère, profondément touchant. Une sensibilité nouvelle se perçoit à chaque vers. Elle atteste de ce que le poète ne fut pas le déséquilibré condamné par une histoire écrite par ses vainqueurs.
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IBN KHALDŪN (1332-1406)
- Écrit par Jamel Eddine BENCHEIKH
- 11 592 mots
Sociologie de la bédouinité (la bādiya) : éléments d'une ethnologie générale ; étude des deux types de groupement humain : de la bédouinité à la citadinité, exposé de psychologie comparée, mouvement dialectique d'une culture ; géopolitique : le concept de ‘aṣabiyya – cohésion et solidarité –, fondement d'une dynamique socio-politique. III. Philosophie politique : établissement et exercice du pouvoir (mulk) et de l'autorité spirituelle (ẖilāfa) ; dynamique des dynasties, théorie des institutions.