Béhaviorisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en psychologie, théorie d'origine anglo-saxonne fondant ses analyses sur les comportements et excluant l'introspection
Synonyme
- behaviorisme
"béhaviorisme" dans l'encyclopédie
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BEHAVIORISME
- Écrit par Jean-François LE NY
- 25 749 mots
- 2 médias
L'acte de naissance du behaviorisme est constitué par l'article intitulé « La Psychologie telle qu'un behavioriste la voit », que John Watson publia en 1913 dans la revue qu'il dirigeait, la Psychological Review. Il développa et précisa ensuite ses idées dans divers articles et dans plusieurs ouvrages, dont le principal est Behaviorism, publié pour la première fois en 1925.
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MCDOUGALL WILLIAM (1871-1938)
- Écrit par Georges THINÈS
- 5 128 mots
Psychologue anglais, émigré aux États-Unis à l'époque où y fleurissait le béhaviorisme ; William McDougall s'intéressa à de multiples domaines allant de la psychologie sociale à l'étude de la vision des couleurs, à la psychiatrie, à la biologie du comportement et même, vers la fin, aux phénomènes supranormaux. Il représente un courant psychologique pénétré par la notion de dynamisme vital.
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TOLMAN EDWARD CHACE (1886-1959)
- Écrit par Pierre LECOCQ
- 3 445 mots
D'abord initié au structuralisme de Wundt et de Titchener, il découvre, en 1914, le béhaviorisme watsonien. En 1918, il est nommé professeur à Berkeley, où il s'adonne à la psychologie comparative et fait des travaux sur le rat, sujet d'expérience privilégié à ses yeux. En 1932, il publie un livre très important : Le Comportement intentionnel des animaux et des hommes (Purposive Behavior in Animals and Men).
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ASCH SOLOMON (1907-1996)
- Écrit par Olivier KLEIN
- 1 680 mots
Il découvre le gestaltisme par l'intermédiaire de Max Wertheimer, qui a fui l'Allemagne, et y voit une alternative au béhaviorisme alors dominant. En 1943, au décès de Wertheimer, il le remplace à la New School of Social Research. En 1947, il rejoint Swarthmore College, centre du gestaltisme aux États-Unis. Il enseigne également à l’université Rutgers (1966-1972), puis à l'université de Pennsylvanie (1972-1979).
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NEURATH OTTO (1882-1945)
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 1 931 mots
Neurath associe le positivisme logique au béhaviorisme ; tous les énoncés portant sur l'expérience sont exprimables en termes d'espace et de temps : c'est la thèse physicaliste. Neurath défendit l'unité des sciences, qui toutes sont « naturelles », et il eut une grande influence sur Carnap ; les sciences s'unifient par le langage, la méthode, les relations interdisciplinaires.