Bâcle
- Nom féminin singulier
- Verbe à l'indicatif présent 1e personne du singulier
Définition
- en technologie, pièce de métal ou de bois maintenant une porte fermée
Forme dérivée du verbe « bâcler »
"bâcle" dans l'encyclopédie
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FERNAND LÉGER (exposition)
- Écrit par Hervé VANEL
- 6 753 mots
] L'exécution jouait effrontément de l'inachevé : aujourd'hui on reste interloqué devant le „bâclé“ des Contrastes de formes les plus accomplis ». Ce sentiment souligne bien le caractère expérimental des tableaux et l'exaltation dynamique qu'ils transmettent de manière quasi épidermique. Mais il en élude quelque peu l'organisation et la précision sous-jacentes.
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GARNIER TONY (1869-1948)
- Écrit par Yve-Alain BOIS
- 6 535 mots
» À la villa Médicis, Garnier ne remplit pas ses obligations (il s'agissait de reconstitutions archéologiques de bâtiments anciens), bâcle le travail requis par l'Académie et envoie dès 1901 comme supplément « deux feuilles représentant en plan et en vue générale une cité qui ne correspond en rien à ses obligations de pensionnaire ». Les plans ne sont pas montrés à Paris, car ils sont « trop » modernes, et Garnier, déçu, continue de travailler à sa Cité sans tenir compte du jugement officiel.
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FORTON LOUIS (1879-1934)
- Écrit par Yves FRÉMION
- 2 777 mots
Le dessin de Forton, limité par la petitesse des cases, ne brillait guère et était parfois bâclé. Il n'en reste pas moins que Forton est le créateur d'un mythe dont le cinéma lui-même s'est vite emparé, et surtout qu'il est l'auteur de la première bande dessinée non sexiste et non raciste de l'histoire (que l'on songe aux épisodes avec Manounou, la femme noire de Ribouldingue).
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KIPPENBERGER MARTIN (1953-1997)
- Écrit par Françoise NYFFENEGGER-NINGHETTO
- 4 031 mots
Des objets surdimensionnés aux cartons d'invitations, des poèmes aux proverbes cyniques – Nous n'avons pas de problème avec les imbéciles car ils parlent notre langue – des lampadaires aux sculptures de carton, tout est aussi réel que les peintures aux couleurs omniprésentes, au coup de pinceau volontairement bâclé, économes de tout procédé pictural.
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I DEMONI (mise en scène P. Stein)
- Écrit par Jean-Louis BESSON
- 6 039 mots
Dans son roman, que Lénine avait qualifié « d'ouvrage bâclé, répugnant et profondément réactionnaire », Dostoïevski décrit la perte du socle religieux et son remplacement par des idéologies cherchant à créer un monde et un homme nouveaux, au besoin par la violence et la terreur. Les « démons » représentent chez lui les forces obscures mises en branle par l'idéologie révolutionnaire venue d'Occident.