Bâtardé

"bâtardé" dans l'encyclopédie

• DUNOIS JEAN, comte de Longueville et Dunois, dit LE BÂTARD D'ORLÉANS (1402-1468)

  • Écrit par Jean FAVIER
  • 1 607 mots

  Dunois fut l'un des soutiens les plus efficaces du gouvernement de Louis XI, qui en fit son négociateur à Gênes et qui le ménagea après la ligue du Bien public (1465), nouvelle révolte féodale dans laquelle le Bâtard d'Orléans s'était laissé entraîner.

• LEDUC VIOLETTE (1907-1972)

  • Écrit par Éliane LECARME-TABONE
  • 7 026 mots
  • 1 média

  Le livre évoque l'enfance d'une petite « bâtarde », fille d'une servante et d'un fils de famille, rudoyée par une mère meurtrie, mais choyée par une grand-mère aimante trop tôt disparue, situation familiale que l'on retrouvera dans La Bâtarde. Autour de la fillette qui les observe gravitent des personnages insolites, héros malheureux d'histoires énigmatiques, dominées par une sexualité déviante.

• VÉRARD ANTOINE (1450?-? 1519)

  • Écrit par Albert LABARRE
  • 1 129 mots

  Sa production, où l'on remarque plusieurs textes en français imprimés dans une belle bâtarde (romans de chevalerie, mystères, ouvrages de dévotion, traductions de classiques), dépasse deux cent cinquante éditions et contribue à répandre en France le goût du livre illustré. À sa mort, son fils, Barthélemy, qui lui succède, publie plusieurs ouvrages entre 1513 et 1527, en particulier une traduction des Triomphes de Pétrarque en 1514.

• NACRE

  • Écrit par Catherine ARMINJON
  • 2 066 mots
  • 1 média

  On distingue, d'après leur couleur et leur provenance, différentes catégories de nacres : nacre franche, nacre bâtarde blanche, nacres d'oreille de mer, de burgau (ou burgaudine), de coquille de perle. On travaille la nacre en la débitant à la scie trempée, parce qu'elle ne se laisse attaquer ni par le burin ni par la lime ; puis, elle est meulée et découpée en plaquettes plus ou moins épaisses, le polissage de finition étant obtenu par frottement à l'abrasif ou à l'acide.

• GOUGES MARIE GOUZE dite OLYMPE DE (1748-1793)

  • Écrit par Élisabeth ROUDINESCO
  • 3 184 mots
  • 1 média

  La rumeur lui construisit un roman familial prestigieux en affirmant qu'elle était bâtarde de Louis XV. Elle rectifiait avec malice : « Je ne suis point fille de roi mais d'une tête couronnée de lauriers. » Elle hérita en tout cas du peu de talent littéraire de son père présumé. À dix-sept ans, elle épousa Louis Aubry, officier de bouche de messire de Gourgues, intendant de la ville.