Bégayer
- Verbe à l'infinitif
Définition
- répéter involontairement des parties de mots ou des mots
- essayer de formuler des mots, des phrases, pour un enfant
"bégayer" dans l'encyclopédie
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CARAX LEOS (1960- )
- Écrit par Joël MAGNY
- 8 117 mots
- 1 média
D’où ce film qui ne peut plus que bégayer, qui alterne moments magiques – la « magie » du cinéma, celui des Lumière comme de Méliès – et trajets, assimilables à des « temps morts »... Laissons donc l’artiste l’exprimer lui-même : « Le cinéma, c’est un peu l’armée des ombres. C’est une forme de résistance comme l’autisme. »
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SHOAH LITTÉRATURE DE LA
- Écrit par Rachel ERTEL
- 68 576 mots
- 16 médias
La littérature de l'anéantissement ne peut que tâtonner, bégayer en quête de cette parole. C'est ce bégaiement et ce tâtonnement qu'il s'agit d'interroger. Des témoignages pour « la mémoire du monde » On entend par témoignage la « déclaration de ce qu'on a vu, entendu, perçu, servant à l'établissement de la vérité », tout a été fait par les bourreaux pour que l'anéantissement reste un événement sans témoin (Shoshana Felman).
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CATASTROPHES
- Écrit par Yves GAUTIER
- 40 542 mots
- 3 médias
Les exemples sont nombreux dans lesquels l'histoire ne fait que bégayer. Le mardi 10 février 1970, à Val d'Isère (Savoie), quelque 200 stagiaires prennent leur petit déjeuner dans un chalet de l'Union nationale des centres sportifs de plein air (U.C.P.A.). À 8h10, le chalet est submergé par une avalanche poudreuse : 38 morts et 39 blessés. Après enquête, il s'avérera que, trois fois au moins depuis 1917, des avalanches de même ampleur avaient suivi le même couloir et atteint la même zone où avait été construit le chalet.
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JAPON (Arts et culture) La littérature
- Écrit par Jean-Jacques ORIGAS, Cécile SAKAI et René SIEFFERT
- 123 516 mots
- 2 médias
Dans le domaine des lettres comme en bien d'autres, les Chinois avaient été les initiateurs des Japonais. Avec l'écriture, en effet, ceux-ci avaient importé, entre le ive et le viiie siècle, à peu près tous les écrits de ceux-là. Mais après une période d'apprentissage relativement brève, où le pastiche l'emporte, ils en viennent à s'exprimer dans leur propre langue et, dès le viiie siècle pour la poésie, dès le ixe siècle pour le roman, s'élaborent des chefs-d'œuvre qui, hormis quelques allusions, ne doivent plus rien aux maîtres continentaux.