Béguë
- Adjectif féminin singulier
Définition
- désigne une jument dont le cornet des incisives reste longtemps visible
"béguë" dans l'encyclopédie
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NOTKER BALBULUS ou LE BÈGUE (840 env.-912)
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 1 413 mots
Moine bénédictin de Saint-Gall en Suisse, poète, historien, épistolier et musicologue, surtout célèbre en raison de la paternité d'une quarantaine de séquences qu'on lui attribue habituellement. À l'abbaye de Saint-Gall, de grande renommée à cette époque, il fut l'élève d'Ison, commentateur de Prudence et de Moengal, moine irlandais ancien abbé de Bangor.
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HILDUIN (770 env.-855)
- Écrit par Marcel PACAUT
- 1 484 mots
Élève d'Alcuin, archichapelain de Louis le Pieux, abbé de Saint-Denis en 814, Hilduin, écrivain de valeur, fit de son abbaye, qu'il réforma, un centre fécond d'hagiographie et fut chargé de traduire en latin les œuvres de Denys l'Aréopagite par son souverain, qui en avait reçu, en 827, de l'empereur Michel le Bègue, une copie grecque. Le manuscrit est en belle onciale, mais la traduction latine est assez médiocre et ne fut guère utilisée que par Hilduin et son élève Hincmar.
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TARTAGLIA NICCOLO FONTANA dit (1499-1557)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 746 mots
Lors du sac de cette ville par les Français (1512), il eut la mâchoire fendue par un sabre ; il en résulta une difficulté de parole qui lui valut le surnom de Tartaglia (bègue). En 1534, il s'établit à Venise comme professeur de mathématiques. La priorité de Tartaglia dans la résolution de l'équation du troisième degré, sans terme en x, lui fut contestée, en 1535, par A.
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RACAN HONORAT DE (1589-1670)
- Écrit par Jean MARMIER
- 1 747 mots
Indolent, maladroit, très étourdi, légèrement bègue, il réussit mal dans cette carrière. Au reste, depuis 1605, il s'est attaché à Malherbe avec une vénération filiale. Il rime quantité de vers qu'il soumet aux prescriptions du maître et à sa férule, malgré les réticences que lui inspire son tempérament : vers lyriques recherchés par les recueils collectifs, pastorale dramatique des Bergeries jouée avec grand succès (1619 ?).
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OR FOND D'
- Écrit par Jean RUDEL
- 2 206 mots
), de Cennino Cennini (Libro dell'arte, fin du xive ou début du xve siècle) ou de Jehan le Bègue (rapporté par M. P. Merrifield, Original Treatises on the Art of Painting, 1849). Sur panneau, la recette la plus courante consiste à étendre sur le gesso un bol, « bol d'Arménie » d'argile rouge très fine mêlée à de l'albumine d'œuf battue, utilisée pour le fond de même préparation.