Béguin
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, coiffe portée par les béguin es
- penchant amoureux, personne en étant l'objet
- en religion, nom donné à des hérétiques du treizième siècle (béguard)
"béguin" dans l'encyclopédie
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BÉGUIN SYLVIE (1919-2010)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 671 mots
Spécialiste de la Renaissance italienne et française, Sylvie Béguin est née à Saint-Malo en 1919. Elle suit des études de philosophie et d'histoire de l'art à l'École du Louvre, puis intègre en 1946 le musée du Louvre en tant que chargée de mission au département des peintures, alors dirigé par René Huyghe. Après avoir soutenu en 1950 sa thèse sur le maniériste italien Niccolo dell'Abate, Sylvie Béguin est nommée assistante-conservateur au Louvre en 1953.
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BÉGUINES & BÉGARDS
- Écrit par Marie-Madeleine DAVY et Raoul VANEIGEM
- 13 384 mots
La véritable origine de béguin n'est guère contrôlable. Le terme « béghard » ou « bégard » est postérieur : cependant, béguin et bégard sont parfois employés indifféremment dès le xiiie siècle. Cette confusion se retrouve dans une bulle du pape Urbain V (1365) avec l'expression beghardi seu beguini. Si les mots bégard et béguin paraissent synonymes dans de nombreux cas, il reste que les bégards seront toujours jugés comme des hétérodoxes.
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HALDAS GEORGES (1917-2010)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 685 mots
Né à Genève d'une mère suisse et d'un père grec, Georges Haldas est l'élève d'Albert Béguin avant de travailler dans l'édition, d'abord à La Baconnière, à Neuchâtel, puis chez Hachette, à Paris. Il regagner la Suisse pour entrer aux éditions Rencontre. Ses recueils de poèmes ont été publiés pour la plupart entre 1942 et 1976 (Cantique de l'aube, 1942 ; Chants de la nuit, 1952 ; Corps mutilé, 1962 ; Funéraires, 1976).
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CORTI JOSÉ (1895-1984)
- Écrit par Jean-Charles GATEAU
- 3 513 mots
Une autre bonne fortune conduit rue de Médicis les pionniers d'une rénovation de la critique universitaire : deux Suisses, Marcel Raymond (De Baudelaire au surréalisme, 1933) et Albert Béguin (L'Âme romantique et le rêve, en coédition avec les Cahiers du Sud, 1937), ainsi que Gaston Bachelard, qui confie à José Corti son Lautréamont (1937) et sa tétralogie sur la rêverie des éléments (1937-1945).
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ROUSSET JEAN (1910-2002)
- Écrit par Guy BELZANE
- 4 005 mots
) ; de l'autre, une approche « thématique » ou « de contenu », illustrée par l'école de Genève, avec Marcel Raymond (qui fut le maître de Rousset), Albert Béguin, Georges Poulet, Jean Starobinski, auxquels on peut associer Jean-Pierre Richard. Aujourd'hui, avec le recul, il apparaît que le clivage entre les deux tendances n'était pas aussi radical. Et Jean Rousset fut sans aucun doute celui qui alla le plus loin dans le sens d'une synthèse.